Métro est allé à la rencontre de parents à LaSalle pour parler de costumes d’Halloween et de pouvoir d’achat.
Pour beaucoup de parents, acheter un costume est la solution la plus simple. Confectionner, «c’est trop compliqué et ça prend du temps», explique Fatma, maman d’une petite fille de cinq ans. Fatma s’est donné un budget de 30 à 40 $. «Avant, on pouvait trouver un costume à 15, 20 $», estime-t-elle. C’est aussi l’avis de Philippe, père d’une petite fille, qui «cherche les prix les plus bas». Il estime que les prix ont augmenté depuis l’année dernière.
Selon une employée d’un magasin qui vend des déguisements à LaSalle, la vente de costumes n’est toutefois pas en baisse. «Ils sont venus tôt pour faire leurs achats, et on s’en sort plutôt bien, même avec l’inflation», explique-t-elle. L’employée estime que le magasin a «augmenté [les] produits d’un dollar ou deux» seulement.
Il semble que peu de personnes confectionnent elles-mêmes leur déguisement. «Nous n’avons pas beaucoup de gens qui achètent des articles séparés pour faire leurs propres costumes, ils achètent le kit complet», conclut l’employée.
Cette année, le déguisement vedette des enfants est Spiderman.
Recycler les déguisements
Que ce soit pour des raisons financières ou pratiques, ou encore pour éviter la surconsommation, certains parents préfèrent réutiliser de vieux costumes ou en acheter de seconde main. David, père de deux garçons, a acheté des costumes de superhéros à «2,3 $». Les vêtements d’enfants, «ça [ne] dure jamais longtemps», déclare le père des deux garçons. Christina habillera ses filles avec les costumes de ses nièces, pour des raisons de «surconsommation, principalement». Elle ajoute que «ce sont des beaux costumes [qui se] passent d’une génération à l’autre».
Dans l’arrondissement de LaSalle, où habitent différentes communautés, certains parents n’accordent pas d’importance à l’Halloween. D’origine celtique, cette fête a surtout été popularisée en Amérique du Nord. Vera, arrivée de Bulgarie, n’a pas acheté de nouveau déguisement pour sa fille de cinq ans cette année. Elle portera le même que l’année dernière, et ça ne la dérange pas. «En Europe, on ne fête pas beaucoup [l’Halloween]», explique-t-elle.
«Je suis tout le temps dernière minute. C’est pas quelque chose qui me tient vraiment à cœur», déclare Kana, maman d’un petit garçon de cinq ans.
Après deux ans de pandémie de COVID-19, la météo déterminera si les parents amèneront leurs enfants faire la tournée de quartier pour la chasse aux bonbons.