Douceurs culinaires sur Notre-Dame à Lachine
Pâtissière de formation, Marie-Ève Tessier a décidé d’ouvrir sa première boutique de douceurs culinaires sur la rue Notre-Dame à Lachine, Les Confiseries Marie-Ève. Le succès de ses produits en ligne se reflète dans la popularité de son entreprise qui est maintenant sur l’artère commerciale principale de l’arrondissement.
Je suis très contente de la réception dans la communauté. J’ai beaucoup de nouveaux clients qui reviennent et ça me fait plaisir.
Marie-Ève Tessier
Mme Tessier a commencé sa carrière de pâtissière par pur hasard. Alors que la Lachinoise comptait s’inscrire à la technique en éducation spécialisée, elle a vu une annonce sur le site de l’école Calixa-Lavallée indiquant qu’il ne restait que quelques places à combler dans le programme de formation professionnelle en pâtisserie.
«J’ai appelé le lendemain matin et je commençais la formation un mois plus tard. Juste comme ça, ç’a été le meilleur choix que j’ai fait», exprime la pâtissière.
Treize ans plus tard, Mme Tessier a accumulé son expérience en restauration dans plusieurs établissements montréalais. Elle a notamment travaillé au Pasta Andrea pendant plus de sept ans avant de quitter le restaurant lachinois pour se concentrer sur son entreprise.
«Après sept ans, c’était comme quitter une famille. Ça m’a fait quelque chose de dire au revoir», se rappelle Mme Tessier.
Nouveau départ pour la pâtissière
L’entreprise Les Confiseries Marie-Ève existe depuis plus d’une dizaine d’années. Au départ, Mme Tessier préparait principalement des gâteaux selon les requêtes qu’elle recevait en ligne.
«Les commandes ont commencé à être de plus en plus spécifiques, comme des gâteaux de mariage ou des tables sucrées», explique la pâtissière.
La pandémie a ensuite forcé la fermeture temporaire du Pasta Andrea où Mme Tessier travaillait toujours. À la réouverture des terrasses, la Lachinoise a travaillé cinq semaines avant de se blesser, ce qui l’a empêchée de travailler pendant plus de deux mois.
«Je suis incapable de ne rien faire, alors j’ai commencé à prendre beaucoup plus de commandes. C’est en octobre 2020 que les affaires ont un peu explosé. J’ai commencé à faire plus d’argent que j’en faisais au restaurant», rapporte la pâtissière.
Pour répondre à cette hausse marquée de la demande, Mme Tessier s’est mise à la recherche d’un local de production afin de séparer le travail de la maison. Elle a ensuite réalisé qu’elle souhaitait également ouvrir une boutique pour accueillir les clients lorsqu’elle a visité son local sur la rue Notre-Dame.
«J’ai tout de suite vu le potentiel de l’endroit et j’ai dit à mon copain que je voulais une boutique», raconte-t-elle.
Les Confiseries Marie-Ève continue d’être très occupé pendant le temps des Fêtes et fournit une douzaine de boutiques différentes au Québec.