Friperie Notre-Dame déménage à la porte voisine
L’entreprise lachinoise Friperie Notre-Dame connaît un succès exponentiel depuis son inauguration en 2020, et ce, malgré la pandémie. Les propriétaires, Chloé Boudreau et Andy Harriott, ont déménagé deux de leurs adresses dans un seul et plus grand local.
Avec plus de 7000 pieds carrés d’espaces, soit le plus vaste local commercial sur la rue, le couple a pu rassembler l’inventaire de ses deux magasins de vêtements et de meubles au 950 rue Notre-Dame. Le commerce vend aussi des livres, des souliers et autres objets divers pour la maison.
«L’endroit nous a permis d’améliorer l’accessibilité et les mouvements dans le magasin entre les allées», précise l’entrepreneur originaire d’Angleterre, M. Harriott.
Les salles d’essayage ont également été agrandies afin de permettre à toutes les clientèles, notamment aux personnes en fauteuil roulant, d’y accéder. La boutique est maintenant sur un étage et ne possède plus d’escalier, facilitant ainsi les déplacements.
L’espace pour la réception des dons se trouve au sous-sol où les objets doivent être en quarantaine pendant une période de 72 heures avant d’être placés sur le plancher. L’agrandissement favorise une meilleure gestion des dons. Un tapis roulant apporte la marchandise du sous-sol à l’étage, «ce qui nous va nous permettre d’engager des personnes à mobilité réduite en toute sécurité», ajoute Mme Boudreau.
Le couple possède également la Mini friperie – maintenant voisine de la nouvelle adresse – qui propose des vêtements, des jouets et autres objets destinés aux enfants.
Amour pour Notre-Dame
Le couple souhaite encourager les autres jeunes entrepreneurs à se manifester sur l’artère commerciale comme eux l’on fait. Ils tentent d’ailleurs de sous-louer leurs anciens locaux à des personnes qui peuvent reprendre le flambeau de cette manière.
Bien qu’ils connaissent du succès, les propriétaires de la friperie Notre-Dame ne possédaient aucune expérience ou formation en affaires. Avant de devenir entrepreneurs, ils ont principalement voyagé à l’international et même planté des arbres en Colombie-Britannique.
«On veut faire renaître la rue Notre-Dame parce qu’on y croit tout simplement», soutient M. Harriott.
Ils sont particulièrement enchantés par le projet annoncé en avril concernant le réaménagement majeur de l’artère commerciale prévu sur cinq ans.
«On veut inspirer d’autres gens à venir s’installer sur la rue Notre-Dame et à s’essayer en affaires. Il y a encore tellement d’occasions pour les jeunes entrepreneurs.»
Chloé Boudreau, propriétaire de la Friperie Notre-Dame
Le couple incite également les autres commerçants à innover dans leur approche afin de demeurer au goût du jour. Ils ont d’ailleurs documenté le déménagement de la boutique pendant trois mois sur TikTok où ils sont suivis par plus de 10 000 abonnés.
«On reçoit des messages de personnes de partout, notamment des États-Unis, qui disent vouloir venir visiter la boutique et c’est ça qu’on veut inspirer», exprime Mme Boudreau.
Avant l’arrivée de la friperie Notre-Dame, les vitrines du local qui abritait autrefois le Croteau étaient barricadées depuis près de 20 ans.