Les plaisanciers s’opposent à l’appellation «ancien Port de plaisance»
Si le financement pour l’aménagement des berges de Lachine annoncé au début du mois l’enchante, l’Association des plaisanciers du port de plaisance de Lachine (APPPL) juge toutefois l’appellation «ancien Port de plaisance» prématurée alors que l’affaire sera entendue par les tribunaux en avril.
«On est heureux des investissements qui sont faits sur les berges et de l’utilisation des méthodes de génie biologique peaufinée dans le secteur», exprime la présidente de l’APPPL, Josée Cotée.
Les plaisanciers ont frappé à la porte des tribunaux dans le but de suspendre toutes décisions ou tous gestes de la Ville de Montréal tendant à interrompre les opérations du port de plaisance.
«Il y a aussi le souci de devoir se relocaliser. Avec cette injonction, on espère contrer l’effet de surprise de la décision de la Ville et d’avoir une saison régulière en 2021», souligne la présidente.
Une «marina-parc» est une solution proposée par l’association afin d’assurer une cohabitation entre les plaisanciers et les résidents de l’arrondissement.
«La végétalisation des berges et l’intégration de la vision environnementale de la Ville de Montréal sont compatibles avec la présence de bateaux», estime la présidente.
La marina de Lachine, fondée en 1927, pourrait faire place à un parc riverain d’ici l’été 2021.