Deux équipes de Lachine ont remporté d’importants tournois la semaine dernière. Les Marroons et les Rapides ont fait bonne figure grâce à leur programme de développement des joueurs selon le président de l’association locale.
Les Maroons pee-wee BB l’ont emporté 5-4 sur les Olympiques de Gatineau en finale du tournoi des Pointilliers à l’aréna Rodrigue-Gilbert, à Pointe-aux-Trembles.
Il s’agissait d’un deuxième gain consécutif en tirs de barrage pour la troupe de Claude Ménard, des joueurs de 11 et 12 ans qui ont été les plus disciplinés de la compétition. Justin Pineault a été le meilleur défenseur du tournoi.
La formation lachinoise a démontré beaucoup de caractère puisqu’elle a entamé son parcours avec une défaite. Un but marqué avec 0,4 seconde à faire au dernier match préliminaire a permis de se qualifier en quart de finale.
Domination
Les Rapides atome A ont eu la tâche beaucoup plus facile. Ils ont disposé des Jaguars de Lakeshore par la marque de 5-1 en finale de la Canadian Cup, une compétition internationale disputée au Complexe Isatis de Chambly, sur la Rive-Sud.
Dans la ronde préliminaire, les joueurs de 9-10 ans ont eu le dessus 10-2 sur les Massena de New York et ont compté 9 buts contre un seul pour les Vaughan Rangers de Woodbridge, en Ontario.
«Ce n’est pas tous les week-ends que vous pouvez dire que vous avez affronté des équipes de partout au Canada et aux États-Unis», indique l’entraîneur Frédéric Boucher, aussi enseignant en éducation physique à l’école Victor-Thérien de Lachine.
Le centre Louis-Michel Boucher a remporté le titre du joueur le plus utile.
Développement
Le travail des parents, tous bénévoles, est la clé du succès de ces deux formations, selon le président de l’Association de hockey de Lachine, Robert Riendeau.
Les entraîneurs sont chapeautés par Claude Ménard, pilote des Maroons et directeur technique de l’association. Rares sont les organisations dans lesquelles un membre du personnel est dédié au développement des entraîneurs, estime M. Riendeau.
«Il va aux matchs, regarde comment les entraîneurs se comportent et leur donne des conseils, précise le M. Riendeau. Ils n’ont pas tous les connaissances nécessaires, alors c’est un gros atout.»
Chaque semaine, M. Ménard tient des séances sur glace avec tous les entraîneurs de l’association.