Un projet de condos pour revitaliser le secteur de la Marina d’escale, à Lachine
Un tout nouveau projet domiciliaire de 33 M$ verra le jour au printemps prochain, à Lachine. Le Marinier, à usage résidentiel et commercial, remplacera l’ancien Centre nautique et le restaurant Topaze, fermé depuis maintenant deux ans.
Le complexe de 64 unités de condos du boulevard Saint-Joseph, devant le parc de la Marina d’escale, sera réparti sur deux bâtiments de quatre étages, soit 30% de plus que la hauteur des résidences voisines, mais dans les normes du zonage actuel.
Initialement, le projet était strictement résidentiel, a révélé la mairesse de Lachine, Maja Vodanovic. L’arrondissement a donné son approbation à la condition qu’il y soit ajouté deux unités commerciales et des espaces verts.»
Un aménagement avec des arbres et de la verdure est prévu entre les deux édifices, permettant de bien circuler et de préserver la vue sur l’eau. Les bâtiments ont également été reculés des plans d’origine afin d’éviter d’obstruer la vue aux voisins.
Les entrées du stationnement intérieur se feront par l’arrière, sur la rue Notre-Dame.
Prochaines étapes
Le début de la construction est prévu au printemps. D’ici là, Développement Lachinerye fera une présentation au prochain conseil d’arrondissement afin de permettre aux résidents de donner leur opinion.
Le promoteur est en attente des permis de démolition. Le Topaze avait pignon sur le boulevard Saint-Joseph depuis 27 ans lors de sa fermeture, en novembre 2017. Le nouveau projet permettra de moderniser et revitaliser le secteur.
«Plus il y a de résidents, plus nos commerçants locaux peuvent vivre. Ce sera très positif pour la dynamique autour de la Marina», a jouté Mme Vodanovic.
Les condos de la première phase devraient être disponibles dès la fin 2019. L’échéancier de la phase B sera déterminé en fonction des ventes.
Comme le projet ne comporte aucun logement social, le promoteur a dû faire une contribution d’environ 219 000 $ en compensation selon la Politique d’inclusion des logements sociaux et abordables.
Depuis avril, les nouveaux développements immobiliers doivent comporter 15% de logements sociaux et communautaires ainsi qu’autant de logements abordables, faute de quoi le constructeur doit verser une indemnité à l’arrondissement.