Rue Wellington: QS demande l’encadrement des baux
En réaction à la fermeture croissante de commerces sur la rue Wellington, due à l’augmentation abusive des loyers, Québec solidaire propose des mesures pour encadrer les baux commerciaux. Alejandra Zaga Mendez, députée de Verdun, et Haroun Bouazzi, responsable de Québec solidaire en matière d’Économie, espèrent protéger les petits commerçants de l’escalade immobilière.
Dans ce far west, rien n’empêche un propriétaire d’augmenter le loyer de 15, 25 ou même 200%. Il faut encadrer ce laissez-faire, en créant un registre de baux commerciaux et en les standardisant pour y inclure des clauses de protection des locataires commerciaux.
Haroun Bouazzi, responsable de Québec solidaire en matière d’Économie.
La rue Wellington, décrite par le magazine Time Out comme la «rue la plus cool du monde», est une artère commerçante dynamique et importante pour Verdun. Cependant, Alejandra Zaga Mendez souligne que «ce n’est pas normal que des commerçants puissent se retrouver sans enseigne du jour au lendemain parce que les loyers commerciaux augmentent sans limite».
Pour mettre fin à ce que M.Bouazzi appelle le «far west des baux commerciaux», Québec solidaire propose deux mesures. La première, la création d’un bail commercial type, similaire à ceux qui existent déjà pour les baux résidentiels, afin de rendre plus difficile l’insertion de clauses abusives.
Cette mesure s’accompagnerait de la création d’un registre des baux commerciaux publiant chaque contrat, à l’image de ce qui se fait déjà avec les actes de vente dans le registre foncier du Québec.
Récemment, plusieurs commerces de la rue Wellington ont fermé à cause de hausses de loyer exorbitantes, une situation qui inquiète la députée solidaire ainsi que les commerçants du quartier.