La nomination d’un arbitre de différend est la nouvelle proposition du ministre du Travail Jean Boulet pour tenter de dénouer le conflit de travail qui perdure au Cimetière Notre-Dame.
Le 29 juin, une recommandation d’entente et un protocole de retour au travail du conciliateur en chef du Québec ont été rejetés par les membres des deux syndicats regroupant les employés de bureau et d’entretien du cimetière Notre-Dame.
La grève, entreprise depuis septembre 2022 par les employés de bureau et janvier 2023 pour les employés de terrain par ces deux syndicats, se poursuit donc.
Pour dénouer l’impasse qui perturbe les activités normales du cimetière, Jean Boulet a rencontré séparément les deux parties au conflit de travail ce lundi. Durant ces rencontres, le ministre a proposé la nomination d’un arbitre de différend. Les syndicats et les représentants de la paroisse Notre-Dame ont jusqu’à mercredi pour donner leur accord quant à cette mesure qui mettrait fin à la grève générale.
D’ici là, l’employeur et les salariés au conflit pourront espérer arriver à une nouvelle entente négociée. À défaut, l’arbitre nommé tranchera sur les questions liées aux conditions de travail qui demeurent litigieuses vers la formulation d’une convention collective.
La Fabrique de la paroisse Notre-Dame accueille favorablement à un tel recours.
« Si nous n’arrivons pas à une entente satisfaisante dans le délai proposé par le ministre, le recours à l’arbitrage nous apparait comme l’avenue à retenir pour régler les différends qui pourront subsister tout en nous permettant de compléter le nettoyage et reprendre les activités normales du cimetière dès que possible », a indiqué l’administrateur bénévole de la Fabrique, Michel St-Amour, via communiqué de presse.
Quant aux parties syndicales, elles n’avaient pas répondu à nos demandes d’entrevue au moment d’écrire ces lignes.