La décontamination de l’est de Montréal est un processus à accélérer
Un peu plus de 5,6 M$. C’est la somme que la Ville de Montréal a dépensée jusqu’à maintenant sur l’enveloppe de 100 M$ accordée par Québec en 2019 pour la décontamination de l’est de Montréal. La Ville de Montréal et la Chambre de commerce de l’Est de Montréal (CCEM) se sont associées pour accélérer le processus.
Selon les informations obtenues auprès de la Ville de Montréal, une somme de 5,6 M$ a été engagée jusqu’à maintenant pour la réhabilitation de plus d’un million de pieds carrés de terrains privés et municipaux.
«Les travaux de décontamination sont complétés sur 757 410 pi² de ces terrains. À cela s’ajoutent 1 153 000 pi² de terrains appartenant à la Ville, dont les travaux de décontamination débuteront à l’été 2022», a indiqué Guillaume Rivest, relationniste de la Ville de Montréal.
Concernant ces terrains dont la décontamination débutera en 2022, les appels d’offres sont en cours de rédaction, selon la Ville. «En fonction des offres reçues, les travaux pourraient s’étendre sur 6 à 10 mois. La Ville a donc espoir que les travaux soient terminés d’ici la fin 2022, ou au plus tard à la mi-2023.»
Il faut aller «plus vite»
Lors d’un dîner-causerie de la CCEM, la mairesse Valérie Plante a dit souhaiter que la décontamination des terrains industriels de l’est de Montréal «aille plus vite».
La ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la région de Montréal et de la Métropole, Chantal Rouleau, était présente lors de ce dîner-causerie le 14 décembre. Cette dernière avait d’ailleurs critiqué en avril dernier la gestion de l’administration Plante, notamment en ce qui concerne la décontamination des sols dans l’est de la ville.
Dans une entrevue accordée à La Presse, Mme Rouleau avait affirmé que «la mairesse n’a pas la note de passage pour la décontamination dans l’est de Montréal. […] On devrait voir en ce moment des terrains être décontaminés, mais ce n’est pas le cas».
Cette flèche avait été envoyée en réaction aux critiques de la mairesse de Montréal face au budget provincial dévoilé le 25 mars. Valérie Plante réclamait la seconde enveloppe de 100 M$ promise par Québec pour la revitalisation de l’Est.