Un jeune ingénieur en intelligence artificielle de 26 ans de Mercier a été nommé président du Conseil jeunesse de Montréal (CjM).
Arrivé de Bulgarie en 1999 avec ses parents, également ingénieurs, Pentcho Tchomakov a habité dans plusieurs quartiers de la métropole. Depuis tout jeune, il s’implique dans sa communauté, ayant longtemps œuvré auprès des associations étudiantes de génie, autant à l’Université McGill qu’à l’échelle pancanadienne.
Pentcho Tchomakov considère que les jeunes canadiens sont chanceux d’avoir accès à de nombreuses activités parascolaires souvent données par des bénévoles. Voulant donc redonner au suivant, il a décidé de s’impliquer pour la jeunesse, voire tenter d’améliorer les choses.
Je suis très heureux que les membres m’aient accordé leur confiance et c’est avec beaucoup d’enthousiasme et de sérieux que j’amorce mon nouveau mandat afin de porter la voix de la jeunesse montréalaise aux différentes instances municipales.
Pentcho Tchomakov, président du Conseil jeunesse de Montréal
Il travaille actuellement comme ingénieur en intelligence artificielle et des données chez le laboratoire pharmaceutique Merck et est sur le point de terminer une maîtrise en génie informatique à l’École polytechnique de Montréal, où il se penche sur les sujets de l’apprentissage machine ainsi que la réseautique mobile.
Pentcho Tchomakov aimerait particulièrement faire une carrière en diplomatie technologique.
« J’avais vu sur LinkedIn un poste pour représenter en Europe les intérêts québécois dans le domaine de la science et la technologie. Ce serait ce type de poste qui m’intéresserait dans le futur. »
Discrimination, inclusion et transition écologique
Pour le CjM, les priorités des membres concernent les questions abordant la discrimination et l’inclusion, ainsi que la transition écologique.
« On a déjà donné certains avis, tels qu’au sujet de l’économie circulaire et de la mobilité urbaine, mais il reste d’autres sujets, comme la biodiversité, l’urbanisme et la vision qu’on souhaite avoir de Montréal pour son 400e anniversaire. Cependant, on n’a pas encore décidé de la direction. »
Pour faire face à ces problématiques, un changement de culture est nécessaire, selon Pentcho Tchomakov.