Un café mobile voit le jour dans Mercier
Capulus Café Mobile est une entreprise ayant la particularité de brasser ses affaires et son café en pédalant. Originalité qui lui vient du Velopresso, une machine munie d’un pédalier, et dont le propriétaire François Chartier, vante les avantages sur le plan environnemental.
«C’est une machine tout à fait manuelle, on doit pédaler pour moudre le café et en même temps quand je pédale, ça fait monter l’eau dans la bouilloire», a décrit M. Chartier. L’homme participait au marché estival organisé à la Promenade Bellerive.
Il a soutenu qu’il s’agissait d’une machine 100% écologique. En effet, celle-ci fonctionne manuellement et le café est moulu à partir de la force exercée par les jambes sur le pédalier.
«L’avantage aussi de cette machine-là est qu’on peut aller partout. L’été, on peut être à l’extérieur parce que ça fonctionne au propane. L’hiver, on peut être à l’intérieur parce qu’elle fonctionne avec l’électricité», explique son propriétaire.
Les clients savourent
L’autre avantage que procure le Vélopresso est que toute l’entreprise tient presque sur un vélo, lequel va à la rencontre du client sans avoir à gérer des heures d’ouverture. La capacité de cette machine à expresso mobile est de 24 litres de lait, ce qui permet de servir environ 200 cafés à des clients visiblement ravis.
«Le café est excellent, je trouve que ça goûte vraiment comme le café, parce que des fois quand je cherche le café glacé ça goutte l’eau un peu. Là c’est vraiment le café pur», a relevé Béatriz de Pointe-aux-Trembles. Elle a profité d’une visite à la Promenade Bellerive pour faire un tour au Capulus Café Mobile.
«Même sans sucre, c’est bon, ça sent vraiment la caféine. Il vient de le faire à la machine», s’est émerveillé Gloria.
«C’est délicieux, un café glacé c’est assez rare. Avec la chaleur, ça fait du bien», a apprécié Annie de Trois-Rivières. Sa mère, à qui elle rendait visite dans Mercier-Est, a avoué que c’était la première fois qu’elle goûtait à un tel café. «C’est aux noisettes», a-t-elle spécifié.
M. Chartier se dit fier d’être le seul au Québec à travailler avec cette machine.
«C’est une machine qui vient d’Angleterre, on doit l’importer ici. Moi, je l’ai rachetée auprès d’une dame à Québec . Il y avait aussi un monsieur qui l’avait à Montréal, mais qui ne sort plus. Techniquement, je suis le seul opérateur au Québec à en avoir une», affirme-t-il.