Réagissant à l’avis très critique émis par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) sur le projet du REM de l’Est, la Ville de Montréal-Est réitère son appui au projet, qu’elle considère comme étant son meilleur levier de développement.
La Presse révélait mardi les détails d’un avis de l’ARTM concluant que d’autres options que le REM de l’Est doivent être envisagées, ses inconvénients étant trop élevés.
Rappelant qu’elle possède environ 23 millions de pieds carrés à développer sur son territoire, la Ville de Montréal-Est soutient par communiqué que le REM de l’Est «est le meilleur levier de développement et de revitalisation pour notre territoire, à la condition de l’utiliser comme levier de développement de nouveaux quartiers d’affaires sur les anciennes friches de l’industrie pétrochimique».
La mairesse Anne St-Laurent réitère pour sa part sa demande quant à l’obtention d’une station sur son territoire. La Ville en a fait la demande à CDPQ Infra dès le début de 2021.
«Le REM ne peut pas juste “passer” à travers notre territoire sans s’y arrêter. Nous avons tout le potentiel de devenir une destination pour les citoyens et les travailleurs et de générer des déplacements de gens d’ouest en est et non seulement de l’est vers le centre-ville.»
Au-delà du transport des personnes
La Ville affirme par ailleurs que le rapport de l’ARTM ne semble pas avoir considéré «l’opportunité» de pouvoir utiliser le REM non seulement pour le transport des personnes, mais également pour le transport de biens et de marchandises, «entre deux points d’une chaîne logistique optimisée».
«Cette manière innovante de voir une structure initialement dédiée uniquement au transport collectif cadrerait dans une stratégie plus large de diminution du camionnage local, tout en faisant partie de solutions alternatives et durables en lien avec l’électrification des transports et cohérentes aux efforts entrepris par tous les paliers gouvernementaux en matière d’environnement», soutient Montréal-Est.