Alexandre Boulerice veut défendre le Technoparc
Le député de Rosemont-La Petite-Patrie et chef adjoint du NPD, Alexandre Boulerice, interpelle les ministres de l’Environnement et du Changement climatique et des Transports pour protéger le Technoparc près de l’aéroport Montréal-Trudeau.
Dans une lettre ouverte, le député s’adresse directement aux ministres Guilbault et Alghabra et leur rappelle que «plusieurs menaces pèsent sur le deuxième poumon de Montréal», notamment le «développement de l’ouest de l’île de Montréal et la construction du Réseau express métropolitain (REM) qui ont déjà provoqué des dérangements et perturbations majeures sur le territoire».
M. Boulerice souhaite inviter le gouvernement du Canada à déclarer, comme l’a fait la Ville de Montréal, son intention de protéger les terres du Technoparc dont il est majoritairement propriétaire. Cependant, «une intention sans plan d’action et sans mesures, c’est sûr que ça ne donne pas grand-chose», souligne le député fédéral. M. Boulerice demeure ouvert à plusieurs solutions possibles qui pourraient protéger cet espace vert.
Le gouvernement fédéral s’est engagé à protéger 30% du territoire terrestre canadien d’ici 2030. La protection du Technoparc est une excellente occasion de respecter cette promesse, estime M. Boulerice.
Le Technoparc constitue le dernier véritable repaire pour la biodiversité à Montréal. C’est un milieu invitant qui attire des centaines d’espèces animales, notamment des oiseaux rares, a soutenu l’ornithologue et directeur général de QuébecOiseaux, Jean-Sébastien Guénette. Ce dernier a récemment observé un tyran à longue queue tout près de la clôture séparant le Technoparc et l’aéroport.
Les ministres de l’Environnement et du Changement climatique et des Transports n’ont pas répondu à nos demandes d’entrevue. Le député de Rosemont-La Petite-Partie attend également une réponse à sa lettre de la part du gouvernement fédéral.