L’ouverture au public de la Maison Robert-Bélanger est prévue au mois de septembre 2022. La restauration du monument historique entame depuis juin sa dernière phase.
La firme Maçonnerie Rainville et Frères est chargée de la réfection de l’infrastructure de pierre, y compris au niveau des fondations.
Le contrat de l’entreprise comprend l’aménagement du terrain du bâtiment. Le site évoquera la vocation fermière par l’implantation de trois potagers et d’un verger. Il servira aussi de parc en incluant un sentier et une place de rassemblement.
L’arrondissement de Saint-Laurent alloue une enveloppe maximale d’un peu plus de 5 M$ au projet. Celle-ci se répartit entre une somme de 4,42 M$ pour les opérations régulières et un montant additionnel de 663 000$ en cas d’imprévus engageant des frais supplémentaires.
En plus du contrat de l’entreprise de maçonnerie, deux autres sont incluses dans le budget à des fins d’encadrement du chantier, pour un total d’environ 161 294$.
Un premier, signé avec la firme Groupe ABS, est destiné à la surveillance de la gestion des sols contaminés du site et le contrôle de la qualité des matériaux.
Un second, souscrit avec la compagnie Ethnoscop, porte sur des services professionnels en archéologie afin d’assurer la préservation des vestiges.
Longue haleine
Les premières études quant au projet de réhabilitation de la Maison Robert-Bélanger remontent à 2011. La recherche de financement et le processus d’appels d’offres ont repoussé la date de fin des travaux, initialement envisagée en 2020, puis en 2021.
L’examen préliminaire a été suivi d’un dégarnissage et d’une décontamination du monument dans le cadre d’une première phase.
Il n’y a pas eu de suite, le gîte ayant été barricadé en 2013, avec un système temporaire de chauffage en son sein pour en ralentir la dégradation.
C’est en 2016 que la direction laurentienne a acquis la pleine conduite du dossier. Elle a conclu une entente avec le Service de la mise en valeur du territoire et du patrimoine, ainsi que le Service de la gestion et de la planification immobilière (SGPI).
Saint-Laurent disposait d’un total de 2,5 M$, dont une partie provenait du SGPI et de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).
Avec l’aide d’une entreprise d’architecture, dont le contrat est d’une valeur de 500 000$, un modèle de conservation et de mise en valeur du bâtiment a été défini. Il a reçu l’approbation du Conseil du patrimoine de Montréal en 2019.
L’administration laurentienne a pu ensuite lancer un premier appel d’offres pour la réfection de l’infrastructure en mai 2020. Aucun soumissionnaire n’a été retenu, car chacun dépassait le reste du budget.
Après avoir obtenu du soutien supplémentaire auprès du SGPI et de la CMM, l’arrondissement a mis en œuvre un second appel d’offres plus tôt cette année en mars, pour engager les services de la firme Maçonnerie Rainville et Frères.