5 gestes pour une maison plus verte
Recycler, éviter le gaspillage et composter, c’est très bien. Troquer les objets jetables pour des durables ou utiliser des produits écolos, c’est encore mieux! Voici des idées pour rendre sa maison, et la planète, plus verte.
Dire adieu aux essuie-tout
Dans sa course au progrès, l’humain a inventé une kyrielle de trucs destinés à faciliter la vie de la ménagère… décuplant du même coup la quantité de déchets dans ses poubelles. C’est le cas du fameux essuie-tout, communément appelé «scott towels», du nom des frères qui a ont eu l’idée de les commercialiser en 1907 sous forme de rouleaux. Mais que faisaient les «fées du logis» avant? Elles utilisaient un chiffon, pardi! Pour les petits comme les gros dégâts, on opte désormais pour des essuie-tout tout aussi absorbants, mais lavables, réutilisables et compostables. On aime ceux de la marque québécoise KLIIN (la pognez-vous?), avec leurs jolis motifs et couleurs.
Bonjour éponges à récurer réutilisables!
Les éponges jaunes et vertes ne coûtent pas cher, mais elles finissent au dépotoir, où elles ne se décomposent pas. Pour gratter les fonds de lasagne collés dans un plat, les éponges Safix, faites de fibres de noix de coco, font le boulot, mais elles ne sont évidemment pas fabriquées ici, faute de palmiers sur le mont Royal. Pour une solution de rechange locale – et adorable –, on magasine sur le site de La Capitaine Crochète, une entreprise tricotée par une maman de Laval qui en produit des versions durables en forme d’avocats, de sushis, de chats, de pamplemousse et tutti quanti!
Se démaquiller autrement
Les filles, combien pensez-vous qu’on jette de tampons démaquillants en coton chaque année? En fait, mieux vaut ne pas trop y penser si on veut éviter une crise d’éco-anxiété. OLA Bamboo, établie à Victoriaville, en propose un modèle constitué à 70 % de bambou et à 30 % de coton. Certes, elle les fait fabriquer en Chine, mais pour une excellente raison: c’est là que pousse sa matière première. Et une partie des profits sert à planter des arbres au Québec. Son ensemble de 16 tampons, dans une boîte de rangement en bambou, vient avec un sac pour les laver, question de ne pas les perdre dans la machine. Adopté!
Exit les détachants chimiques
Si, comme l’auteure de ces lignes, vous affectionnez la cuisine indienne maison, vous vous êtes sûrement déjà retrouvé avec une tache de curcuma sur un chandail blanc. Saviez-vous que l’asperger de jus de citron naturel et l’étendre au soleil la fera disparaître? De rien. Pour toutes ces taches tenaces – gazon, vino, petits fruits, même sang! –, pas besoin d’un produit aux ingrédients imprononçables, seulement d’un bon vieux savon détachant du pays, comme le Madame Blancheville de la Savonnerie des diligences, une entreprise estrienne.
À bas le gaspillage
Ce concept bien connu de nos grands-mères connaît un joyeux essor. Il s’applique à la cuisine, par exemple en gardant toutes ses épluchures de légumes dans un sac réutilisable, au congélo, pour en faire des bouillons. Mais cela va bien au-delà de ce geste, comme en témoignent les très créatives recettes de ChicFrigoSansFric.com de Florence-Léa Siry, auteure de 1, 2, 3 vies: recettes zéro gaspi.