Renaissance: de petits gestes pour sauver la planète et aider son prochain

Équipe Explorez

6 juin 2022 à 14h00 - Mis à jour 6 juin 2022 à 15h29 4 minutes de lecture

Chaque jour, nous avons l’occasion de faire un geste pour protéger notre seule maison commune, la planète Terre! Choisir de donner ce dont on ne se sert plus, plutôt que de le jeter, et acheter seconde main font partie des choix qui ont un impact sur l’environnement. À l’occasion de la Semaine canadienne de l’environnement, pleins feux sur une entreprise bien de chez nous, une championne de l’économie circulaire qui célébrera bientôt ses 30 ans.

Renaissance est une organisation à but non lucratif dont la mission première est de faciliter l’insertion sociale et professionnelle de personnes éprouvant de la difficulté à intégrer le marché du travail, tout en suscitant l’engagement de chacun à poser des gestes concrets pour préserver l’environnement.

Dans la région du Grand Montréal (et depuis un peu plus d’un an à Sherbrooke), les nombreux centres de dons Renaissance font de cette OBNL l’un des plus grands collecteurs de textile au Québec.

Consommer intelligemment

Chez Renaissance, ça fait bien longtemps qu’on a compris que de grandes richesses se perdent dans le grand cycle de la consommation. En donnant une deuxième vie à des vêtements, des livres et d’autres objets, on les détourne des sites d’enfouissement, et par la même occasion, on encourage une économie qui fait sa part pour l’environnement. C’est là toute la beauté du marché de seconde main!

Notre mission environnementale aide à réduire la pression exercée sur la planète et cherche à encourager une consommation plus responsable, plus verte. Pour réduire l’impact environnemental, nous revendons des biens réutilisables qui nous sont donnés par la communauté, et les dons nous permettent de développer nos programmes d’employabilité. Nous sommes un modèle d’économie circulaire.
Éric St-Arnaud, directeur général Renaissance

En 2021-2022, ce sont 1 393 975 généreux donateurs et 1 130 employés qui ont touché la vie de 1 230 personnes et détourné 24 407 tonnes d’articles usagés des sites d’enfouissement.

Le seconde main : un choix responsable et économique

La seconde main se démocratise. Avant, les friperies étaient perçues comme des lieux de magasinage pour les plus démunis seulement. Puis est venue la mode du « vintage » et on a vu la clientèle se diversifier. Et maintenant, la clientèle plus jeune – la génération Z et les milléniaux, sont beaucoup plus ouverts à acheter en friperie que leurs parents et grands -parents, par exemple.

On voit maintenant autant d’adolescents que de jeunes familles visiter les magasins Renaissance, et bien sûr, les nouveaux arrivants se tournent souvent vers Renaissance à leur arrivée ici – tant au niveau des achats qu’au niveau de l’emploi et de l’aide à l’emploi.

Le seconde main, c’est pour tout le monde et acheter usagé fait partie des comportements de consommation responsable et économique. Nos clients prennent plaisir à chercher et découvrir « un trésor », à petits prix et, sans taxes.

Un geste pour la communauté

S’il n’y a pas de taxes, c’est que tous les revenus de l’OBNL sont investis dans la mission sociale. Celle-ci vise à aider le plus de personnes possible à trouver un emploi, soit par un parcours d’insertion, soit par l’accès à leurs centres d’aide à l’emploi (CAER),. Les services offerts dans les CAER sont gratuits et offerts à toute la population.

C’est facile de poser des gestes et d’avoir une consommation qui se veut plus responsable. La prochaine fois, avant de vous rendre dans une grande surface, pourquoi ne pas faire un saut chez Renaissance? Vous y trouverez probablement ce que vous cherchez – et plus encore – à une fraction du prix du neuf et sans taxes!

Renaissance, c’est 26 centres de dons, 17 friperies, 9 librairies, 4 boutiques et 1 magasin de liquidation. Donner, acheter et travailler pour cette organisation à but non lucratif établie dans la grande région de Montréal et maintenant aussi à Sherbrooke, c’est aider à changer la vie de milliers de personnes chaque année et poser un geste écologique grâce au détournement des sites d’enfouissements de milliers de tonnes de vêtements et d’articles ménager.