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Être zen pour la rentrée

Time to play Photo: Métro

Fin de l’été, nouvelle école, nouveaux amis, nouveaux défis, reprise de la routine pour toute la famille… La rentrée scolaire est un moment excitant, mais aussi une source de stress et d’anxiété potentiels pour plusieurs petits, ados, papas et mamans.L’éducatrice spécialisée et coach familial Nancy Doyon partage quelques trucs pour traverser cette période le plus sereinement possible.

Reprendre la routine graduellement
Plusieurs familles sont déjà en mode rentrée dès le début du mois d’août. On prévoit tout, c’est la course aux effets scolaires, on essaie de ramener les enfants à l’horaire d’automne… Une espèce de morosité peut s’installer. C’est le blues de la rentrée. Je conseille aux parents de s’en mettre moins sur les épaules et de reprendre la routine de façon progressive. Il faut laisser une place plus importante à la notion de plaisir en août et en septembre. À l’automne, la température permet encore de souper dehors et de faire des feux de camp dans la cour.

Aider le jeune à identifier la source de son stress
Aider l’enfant à faire le lien entre son état d’âme et la rentrée. Souvent, un enfant se sentira irritable s’il est plus stressé sans savoir pourquoi. Aider l’enfant à en parler et à nommer les choses l’aide à les conceptualiser et à comprendre ce qui se passe en lui.

Écouter jusqu’au bout
Si l’enfant exprime de l’appréhension par rapport à la rentrée, chercher ce qui l’inquiète exactement. S’il exprime la peur de ne pas se faire d’amis, par exemple, la moins bonne réponse à lui donner serait : «Ben voyons donc, tu vas t’en faire tout plein!». Écouter plutôt son enfant jusqu’au bout et l’amener à se questionner. Pourquoi a-t-il peur de ne pas se faire d’amis? Est-ce en lien avec la chicane de l’an dernier avec Antoine? Il faut aussi être empathique avec ce qu’il vit sans être trop sympathique. Trop de «pauvre petit!» n’aideront en rien. Il faut accepter, accueillir et normaliser la crainte de l’enfant ou sa tristesse sans en faire tout un plat.

Éviter les mille recommandations
«Je ne veux pas que tu fasses ça à l’école!… Il va falloir que tu écoutes ton professeur…» Il faut essayer de ne pas ajouter au stress de l’enfant en l’inondant de recommandations.

Aller visiter l’école
Quelques jours avant la rentrée, il peut être intéressant d’aller visiter l’école ou d’aller jouer dans la cour. Ça permet à l’enfant de s’approprier ou de se réapproprier le milieu.

Impliquer l’enfant dans les préparatifs
Amener le jeune pour acheter le matériel scolaire, l’inviter à étiqueter et classer ses effets avec vous en écoutant de la musique et en rigolant… En associant les préparatifs de la rentrée au plaisir, on associe une émotion positive à l’école.

Adopter une attitude zen à l’approche du jour J
Finalement, la ou les journées avant la rentrée, il est bon d’essayer d’alléger son horaire de travail ou de laisser de côté certaines tâches pour être plus présent auprès de l’enfant, surtout s’il est plus anxieux. Être disponible et zen aidera l’enfant à adopter une attitude plus posée. Si les parents eux-mêmes courent, sont stressés et ont l’air débordés, l’ambiance familiale sera nécessairement plus tendue pour tout le monde.

La méditation à la rescousse de toute la famille

Lâcher prise et décompresser est un art qui s’apprend tôt. Les méthodes de méditation pour les enfants de 5 à 12 ans de la Hollandaise Eline Snel, qui a écrit le livre Calme et attentif comme une grenouille, en a déjà charmé plusieurs à travers le monde. Elle a aussi publié en mars dernier le livre Respirez, la méditation pour les parents et leurs ados. D’abord destiné aux parents et bonifié d’un volet pour les ados, ce livre écrit par la formatrice et thérapeute, aussi mère de cinq enfants, invite à utiliser la méditation pour éviter les réactions impulsives et se concentrer sur l’essentiel.

Identifier les symptômes de stress et d’anxiété chez les jeunes

  • Parle constamment de l’école ou, à l’inverse, refuse d’en parler ou d’en entendre parler.
  • Dès la mi-août, plus propice à faire de l’insomnie. Se réveille pour poser des questions sur l’école.
  • Il a moins d’appétit.
  • Certains malaises physiques et symptômes somatiques liés à l’anxiété, comme des maux de ventre, des étourdissements, des éruptions cutanées comme de l’urticaire ou du psoriasis.
  • Changements dans les comportements. Plus irritable, agressif, sensible ou pleurnichard, et s’oppose davantage aux consignes courantes.

www.sosnancy.com

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