Travailler, c’est trop dur… pour Britney Spears

Britney Spears présente le vidéoclip de la chanson Work B*tch.
J’ai déjà, dans cette chronique, avancé l’hypothèse suivante: que Britney Spears n’existait plus depuis des années, et qu’on l’avait remplacée par un clone robotisé manipulé par une compagnie de disques sans scrupules.
Work B*tch est une chanson récente qui devait marquer le grand retour de Brit-brit (la vraie), mais je soutiens que mon hypothèse est en train de se transformer en théorie officielle: la créature qui se contorsionne et se dandine devant la caméra n’a plus rien d’humain.
Comme c’était le cas dans sa collaboration avec will.i.am (Scream and Shout), les ingénieurs responsables de la voix de la chanteuse ont eu du mal à régler l’accent, qui se donne des airs faux british avant de nous offrir quelques glissements typiques du sud des États-Unis. Quant au message, on ne sait trop comment analyser cette chanson, qui nous dit, essentiellement, que si on veut boire du champagne et rouler en voiture sport, il faut travailler!
Et que signifie travailler dans l’univers de Britney? Faire des chorégraphies dans le désert et jouer les prostituées dans des bars louches, sans oublier l’incontournable placement de produits sous le mode sado-maso. Mais même si on se demande encore qui est l’aveugle qui habille madame Spears, on se dit que pour une fois, ses stylistes lui ont donné un air qui tient plus du sex appeal que de la vulgarité. C’est déjà ça de pris…
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Le cinéma dans le sang
On le sait, avant d’être la pop star qu’on connaît aujourd’hui, Aubrey Drake Graham (Drake tout court, pour ses millions de fans) était comédien dans la série pour ados Degrassi. Et à voir le clip de Hold On, We’re Going Home, on se dit que le Torontois n’a pas perdu la piqûre du jeu, puisqu’il s’est offert un véritable court métrage.
Dans sa version longue, le clip dure sept minutes, dont les deux premières sont consacrées à mettre la table pour une aventure qui se situe quelque part entre Miami Vice et Scarface.
Drake est à la tête d’une bande de gangsters (dont fait aussi partie le rappeur A$AP Rocky) qui célèbre son dernier coup fumant dans une boîte huppée de Miami en 1985. Les choses tournent au vinaigre lorsque la blonde de Drake se fait kidnapper par un gang rival, ce qui mènera à une fusillade spectaculaire dont notre héros sortira évidemment victorieux.
Tout cela est assez convenu, mais on peut difficilement reprocher à l’ami Drake de nous offrir un clip à grand déploiement, qui risque d’émoustiller ses fans féminines et qui satisfera aussi le public masculin.
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Retrouvez Nicolas Tittley à l’émission Haut-parleurs, le mercredi à 20 h 30, sur MusiquePlus et à Cliptographie et à Musimax illustré, sur MusiMax.