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Les nouveaux conquérants du hip-hop

Photo: youtube

Macklemore et Ryan Lewis, avec Ray Dalton, présentent le vidéoclip de la chanson Can’t Hold Us.

Apparemment sortis de nulle part (en fait, de Seattle), Macklemore et son comparse Ryan Lewis ont pris d’assaut les palmarès avec la chanson Thriftshop, un hymne à tous les Villages des Valeurs et autres Armées du Salut du monde.

Le clip de ce méga-hit semblait aller à contre-courant de l’étalage ostentatoire de luxe normalement associé au hip-hop : Macklemopre y faisait l’apologie du «look de grand-père», arborant fièrement un manteau de proxénète en simili-tigre et dénonçant les «idiots» prêts à payer plus de 50 $ pour un t-shirt.

Sans renier leur hymne à la simplicité volontaire, les deux comparses font preuve d’un plus grand raffinement avec Can’t Hold Us, un clip à grand déploiement d’une durée de plus de sept minutes.

Macklemore apparaît d’abord dans le Grand Nord vêtu de peaux de bête et traîné par un attelage de chiens de traîneau, avant de se retrouver à bord d’un hydravion.

On le voit ensuite se balader dans les rues de Los Angeles avec un chameau, traverser les plaines du Midwest sur un semi-remorque et danser sur le pont d’un magnifique voilier entouré d’une armée de supporters.

Partout, le rappeur et ses comparses font voler leur étendard, un drapeau américain aux couleurs de l’album The Heist. Une ballade épique aux quatre coins de l’Amérique, qu’ils visitent en conquérants.

Down With Webster en profondeur
Down With Webster est connu pour ses performances énergiques et son humour adolescent, mais avec le clip de One In A Million, on a l’impression que le groupe ontarien essaie de s’éloigner de la légèreté qui le caractérise pour mettre de l’avant une certaine profondeur.

Le clip est ce qu’on appelle généralement un performance video, puisqu’il s’appuie essentiellement sur – vous l’aurez deviné – une performance du groupe interprétant la chanson en question.

Entourés d’un triptyque d’écrans sur lesquels sont projetées des images sans lien apparent avec la chanson, les membres de DWW se donnent à fond, comme s’il s’agissait de leur dernier concert, et l’énergie qu’ils dégagent est accentuée par un montage rapide et soigneux.

La chanson, construite autour d’un petit riff de guitare joué en boucle, se démarque un peu de la pop assez générique shootée aux synthés et à l’autotune que le groupe nous livre habituellement.

On est plus proche de Phoenix, disons, que des Stereos. Mention spéciale aux uniformes lumineux portés par les membres du band dans la deuxième partie du clip, qui leur donnent des airs de figurants du film Tron.

Nicolas Tittley est collaborateur à StarMag. Du lundi au jeudi à 18 h et à 23 h à MusiMax

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