Les chapitres de la vie de Jonathan Roy
Comment Jonathan Roy a conçu son nouvel album? En voyageant, en expérimentant différentes choses et en parlant de ce qui lui importe le plus en cette période de sa vie, comme par exemple l’amour. Life Distorsions c’est un voyage au cœur de l’acceptation de soi, selon son créateur. Des sonorités aux accents hip-hop avec de la pop, de l’alternatif et un son psychédélique avec des paroles qui aident à se concentrer sur l’essentiel.
Son inspiration pour ce dernier album? Il l’a trouvé lors de ses voyages, notamment celui où il est allé jusqu’à Vancouver en campeur avec son groupe d’amis, mais aussi lors d’un voyage d’un autre genre, lorsqu’il a expérimenté l’ayahuasca, une plante d’Amazonie aux propriétés hallucinogènes. Selon lui, cette expérience lui a ouvert les yeux et lui a permis d’avoir un nouvel état de conscience. «Mon album, il montre les distorsions de la vie, comment ne pas divaguer. […] Mes albums sont des chapitres dans ma vie qui m’aident à mieux me connaître», exprime le chanteur.
Dans ce grand voyage qu’est la vie, celui qui se définit comme «le p’tit gars de Québec» dit avoir beaucoup appris sur lui-même et avoir atteint un équilibre. «Cette belle balance de vie, elle s’est faite par la méditation, le yoga et les voyages». Pour son dernier album, qui contribue à l’état d’«awareness» [conscience de soi] dans lequel il aime être, l’ayahuasca l’a aussi aidé. «Tout ça, ce sont des outils pour mieux me connaître», fait-il valoir.
Faire table rase du passé
Jonathan Roy croit que son vidéoclip Keeping Me Alive lui a ouvert beaucoup de portes, notamment celles du marché européen. Pour l’adepte du voyage, cela tombe à pic. «J’ai toujours voulu que ma musique traverse les frontières et voyager avec ma musique». Ce sera désormais chose faite puisqu’il s’envolera pour le vieux continent en avril et en mai.
Il n’y a pas que l’amour du voyage que le chanteur aime à l’idée de cette future tournée, il y a surtout la liberté qu’apporte le fait de performer devant un public qui ne connaît pas son histoire. «Je me sens plus libre sachant qu’ils ne connaissent que ma musique», explique-t-il.
Le hockey? Il a aimé ce sport passionnément, mais il a aussi fait le deuil d’un passé lourd à porter. «Ça fait partie de moi, je l’accepte. Mais j’ai retrouvé la même adrénaline dans des sports comme l’escalade ou la plongée», mentionne le chanteur que l’expérience avec le public galvanise également. «Je suis sur mon X, c’est plus vrai que jamais. Ce que je veux dans le futur, c’est rester heureux, fonder une famille, créer et écrire de la musique».
Jonathan Roy donnera un spectacle à l’Impérial Bell le vendredi 24 mars, en plus de faire partie de la programmation du Festival d’été de Québec. L’album Life Distorsions est disponible sur les plateformes habituelles.