TLMEP: Hillary Clinton, romancière
L’ancienne secrétaire d’État et candidate démocrate à la présidence défaite en 2016, Hillary Clinton, était de passage à Tout le monde en parle dimanche en compagnie de son amie, l’autrice canadienne Louise Penny, afin de venir présenter État de terreur, le livre qu’elles ont coécrit.
L’entrevue s’est faite par vidéoconférence. Mme Clinton était chez elle à New York et Mme Penny, elle, à Knowlton, dans les Cantons-de-l’Est. C’est d’ailleurs de cette manière, à distance, que les deux femmes ont collaboré pour écrire leur livre qui paraîtra le 10 mars prochain.
Même si elles sont amies depuis longtemps, ce sont leurs agents respectifs qui leur ont proposé d’écrire un livre ensemble. Mme Clinton n’avait jamais écrit de fiction et Mme Penny n’avait jamais écrit avec quelqu’un.
Une fiction inspirée du réel
État de terreur est un roman à suspense politique basé en grande partie sur l’expérience d’Hillary Clinton dans l’arène politique. L’ancienne secrétaire d’État faisait part de ses idées, formées à partir d’observations et de ce qu’elle a vécu sur le terrain, avec l’autrice, qui arrivait à les inclure dans un récit de fiction.
L’idée de base du roman s’inspire d’ailleurs du plus grand cauchemar de Mme Clinton du temps où elle était secrétaire d’État, qui était que l’arme nucléaire tombe entre les mains des terroristes, a-t-elle raconté.
État de terreur a comme protagonistes des femmes d’âge mûr. Les hommes qu’elles croisent ont tendance à les sous-estimer ou à les regarder de haut. Hillary Clinton a dit estimer que c’est encore le cas aujourd’hui en politique. Les personnages sont basés sur des femmes qu’elle connaît.
Un personnage masculin du roman est inspiré par le président russe Vladimir Poutine, qu’Hillary Clinton a pu observer dans le passé. En lien avec les récentes attaques qu’il mène actuellement contre l’Ukraine, l’ancienne candidate démocrate l’a qualifié de dangereux intimidateur. Elle a dénoncé ceux qui le soutiennent et invité les gens à s’opposer à lui.
Louise Penny a, de son côté, donné tout l’argent provenant de son éditeur russe à une cause pour soutenir l’Ukraine.