La 22e grand-messe du cinéma québécois a consacré La déesse des mouches à feu de la réalisatrice Anaïs Barbeau-Lavalette avec l’Iris du meilleur film. En tout, l’œuvre produite par la Coop vidéo de Montréal aura gagné quatre prix Iris lors de cette soirée.
La déesse des mouches à feu a été plébiscité lors de cette 22e édition du Gala Québec cinéma. Les deux actrices du film, Kelly Depeault et Caroline Néron ont remporté respectivement l’Iris de la révélation de l’année et celui de la meilleure interprétation féminine dans un rôle de soutien. La réalisatrice s’est quant à elle vue décerner l’Iris de la meilleure réalisation.
Dans la catégorie du meilleur film étaient nominés La déesse des mouches à feu d’Anaïs Barbeau-Lavalette, Le Club Vinland de Benoît Pilon, My Salinger Year de Philippe Falardeau, Nadia, Butterfly de Pascal Plante et Souterrain de Sophie Dupuis.
Geneviève Schmidt, la prêtresse de la soirée a inauguré ce 22e Gala en remerciant le cinéma. Elle est revenue sur l’année compliquée de l’industrie qui a vu les salles de cinéma fermées pendant de longs mois. Elle n’a pas manqué de mettre en avant la résilience et la qualité du cinéma québécois. «Merci le cinéma», termina-t-elle lors de sa toute première expérience d’animation.
Émilie Bierre, jeune actrice de 17 ans, a remporté l’Iris de la meilleure interprétation féminine pour son rôle de Magalie Jodoin dans Les nôtres, de Jeanne Leblanc. La meilleure interprétation masculine a été décernée à Sébastien Ricard pour son rôle de Frère Jean dans Le Club Vinland.
Le prix du public a été remis à Les Rose, documentaire intime qui retrace les événements d’octobre 1970 où des membres du Front de libération du Québec ont enlevé le ministre Pierre Laporte. Le film est visionnable gratuitement.
Mention spéciale à la présentation de la catégorie court-métrage de fiction qui a été réalisée au cinéma Pine de St-Adèle, le cinéma d’enfance de Geneviève Schmidt dont chaque souvenir lui reste ancré. «Une façon de rendre hommage à tous les cinémas de nos enfances», dit-elle.
L’Iris du meilleur documentaire a été remis à Errance sans retour, de Mélanie Carrier et Olivier Higgins. Le documentaire retrace la lutte pour leur survie et l’exil de centaines de milliers de rohingyas vers le camp de réfugiés de Kutupalong, le plus peuplé au monde.
Le prix Iris Hommage a été remis à l’Association coopérative de productions audiovisuelles (ACPAV). L’ACPAV qui fête ses 50 ans, se consacre au développement et à la production de films d’auteur et manifeste un intérêt marqué pour le cinéma qui suscite une réflexion.
Les gagnants du 22e gala Québec Cinéma:
- Meilleur film : La déesse des mouches à feu
- Prix du public : Les Rose
- Meilleur documentaire : Errance sans retour
- Meilleur premier film : Vacarme
- Révélation de l’année : Kelly Depeault
- Meilleure réalisation : La déesse des mouches à feu, Anaïs Barbeau-Lavalette
- Meilleure interprétation masculine : Sébastien Ricard, Le Club Vinland
- Meilleure interprétation féminine : Émilie Bierre, Les Nôtres
- Meilleure interprétation masculine Rôle de soutien : Théodore Pellerin, Souterrain
- Meilleure interprétation féminine Rôle de soutien : Caroline Néron, La déesse des mouches à feu
- Meilleur scénario : Sophie Dupuis, Souterrain
- Meilleur Court-métrage Fiction : Écume, Omar Elhamy
- Meilleur Court-métrage Documentaire : Le Frère, Jérémie Battaglia
- Meilleur Court-métrage Animation : La saison des hibiscus, Éléonore Goldberg