La polémique autour de l’écrivaine britannique J.K. Rowling ne cesse d’enfler. Après avoir été accusée d’avoir tenu des propos jugés insultants pour les personnes transgenres sur Twitter, l’auteure est désormais sous le feu des critiques suite à la divulgation de la trame de son nouveau polar. La raison ? Le roman s’intéresse à un tueur en série dont le modus operandi consiste à se travestir en femme.
Troubled Blood est le cinquième volet de la série de fiction policière, Cormoran Strike, que J.K. Rowling publie sous le pseudonyme de Robert Galbraith depuis avril 2013.
Selon le Telegraph, ce roman de 944 pages s’articule autour de la disparition inquiétante d’une mère de famille que l’inspecteur Cormoran Strike soupçonne être la victime d’un tueur en série, qui a la particularité de s’habiller en femme.
Même si Troubled Blood vient d’être publié ce mardi 15 septembre via Mulholland Books, l’ouvrage s’est déjà attiré les foudres de nombreux internautes sur Twitter. Nombre d’entre eux ont interpellé la créatrice de la saga Harry Potter pour la trame de son dernier roman qu’ils jugent transphobe, et ont également lancé le mot-clic #RIPJKRowling.
«J.K. Rowling est totalement obsédée par les personnes transgenres et les représente systématiquement comme des prédateurs dans ses romans», a écrit la critique littéraire et bloggueuse Ella Dawson sur Twitter, où elle a aussi fait allusion au deuxième opus de la saga Cormoran Strike.
Le roman policier Le Ver à soie avait été vivement critiqué en 2014 pour la façon dont J.K. Rowling avait décrit le personnage de Pippa Midgley, une femme transgenre qui s’amourache de l’inspecteur Cormoran Strike et tente de le poignarder dans son bureau.
Des accusations que réfute J.K. Rowling
Bien que J.K. Rowling n’ait pas encore fait de commentaire sur la polémique autour de Troubled Blood, l’écrivaine a récemment annoncé rendre une récompense remise par l’organisation des droits humains Robert F Kennedy en 2019.
La présidente de l’organisation, Kerry Kennedy, a estimé que les opinions de J.K. Rowling «réduisaient l’identité» des personnes transgenres.
Des déclarations qui «insinuaient à tort que je suis transphobe», s’est défendu l’auteure à succès dans un texte publié sur son site. «En tant que donatrice de longue date à des associations LGBT et partisane du droit des personnes trans à vivre sans être persécutées, je réfute catégoriquement l’accusation selon laquelle je déteste les personnes trans ou leur veux du mal», a-t-elle alors ajouté.