MONTRÉAL – Guy Laliberté, le fondateur du Cirque du Soleil, après nous avoir éblouis par l’extravagance et la somptuosité des spectacles sous le chapiteau qui ont fait le tour du monde, nous propose, cette fois de «Toucher le ciel», une captivante expérience tout à fait hors du commun, ce dimanche, 19h, au Canal D.
Ayant eu le rarissime privilège de participer à une mission spatiale, il y a trois ans, cet habitué de haute voltige a dû, durant les cinq mois précédant le décollage, se prêter à un entrainement très exigeant, incluant l’apprentissage du russe, en plus de devoir perdre du poids. Durant deux heures, nous le suivons dans toutes les étapes d’apprenti-cosmonaute. De la fabrication sur mesure de son siège et de son vêtement spatial, à ses exercices pour s’acclimater au mal de l’espace et jusqu’à son retour abrupt sur la bonne vieille Terre, on ne voit pas le temps passer.
Les images de la Terre captées par le «clown de l’espace» comme on le surnommait, sont absolument fascinantes. Pris par la même émotion, ses compagnons de voyage, après avoir contemplé l’espace infini, reviennent tous bien conscients de la beauté de notre planète et surtout de son évidente fragilité.
«19-2»: aller au-delà de soi
Dans ce premier épisode de la deuxième saison de «19-2», on a voulu cerner le rôle et l’état d’âme du policier lors d’une tuerie dans une école secondaire. Sachant qu’il y a déjà eu celle de Polytechnique, Columbine, Dawson et Newtown récemment, on y croit. Il faut donc se préparer à vivre une rentrée complètement terrorisante.
Plongés dans le feu de l’action avant même d’être entrés dans l’école, Ben (Claude Legault) et Nick (Réal Bossé) se retrouvent parmi des jeunes paniqués qui courent dans tous les sens pour fuir des balles qui viennent d’on ne sait où et blessent ou tuent plusieurs jeunes. Les deux policiers demandent désespérément du renfort tout en essayant de protéger les jeunes, de trouver où se cache le tireur et de sauver leur peau. À la cantine, dans les corridors, à la bibliothèque, ils ont un territoire tellement grand à circonscrire malgré l’aide des coéquipiers enfin sur place que chaque minute compte triple.
À bout de nerfs, Ben, tendu au maximum, ne sent plus son doigt sur la gâchette, Nick, de son côté, prend un grand risque en agissant comme cible pour forcer le tueur à tirer et dévoiler ainsi sa position. Quel sera l’impact de cette tuerie sur les hommes d’un sergent Houle (Sylvain Marcel) retenu à l’extérieur de l’école et rongé d’inquiétude, dans les jours à venir?
Prendre plaisir à faire souffrir
Pourquoi? Qui sont donc ces personnes qui éprouvent une certaine satisfaction à agresser verbalement ou physiquement l’autre sous le seul prétexte qu’il est plus ou moins ou même pas du tout différent de l’ensemble des individus? Enfants, adolescents et adultes n’échappent pas à cette tentation et, à «Cas de conscience», à travers des expériences menées pour comprendre le comportement humain, on découvre que même quand les personnes sont témoins d’épisodes d’intimidation, on hésite beaucoup à intervenir et, plus souvent, on s’abstient. Une série qui nous en apprendra beaucoup sur nous-mêmes, le lundi 28 janvier, 20h, à RDI.
Qui se réjouit vraiment de vieillir? Règle générale, avancer en âge comporte son lot d’angoisses et pour tenter d’éviter la dégradation inévitable, on reconsidère notre façon de nous alimenter tout en se soumettant aux exercices de mise en forme. À TV5, l’émission «Spécimen / Moi vieux? Jamais!», Vincent, 36 ans, a bien voulu se transformer en personne de 85 ans ayant un déficit au niveau de la vue, de l’ouïe, du toucher, et dans l’aisance du mouvement. Il dira, après quatre minutes de tapis-roulant: «C’est fatiguant d’être vieux, et stressant» compte tenu de la somme des pertes avec lesquelles on doit fonctionner. «L’état des lieux» est tel qu’il oblige la personne à se réadapter à ce corps qui a subi l’œuvre du temps. Le mercredi 30 janvier, 22h.
Émilie, 28 ans, une flûtiste de formation, explique à Lisa Leblanc, son problème d’anorexie directement liée à son identité. Perfectionniste de nature, elle cherche à réussir là où de nombreuses personnes échouent: devenir mince. Tout a commencé lorsqu’elle a réalisé que le contrôle de son alimentation venait à bout de ses crises d’angoisse. Et son anorexie a pris tellement de place qu’elle ne pouvait plus pratiquer son art. Lors de cette rencontre, la jeune femme avait pris 30 livres. Attentive à la souffrance d’Émilie, Lisa lui offre une chanson à «Voix humaines / L’Anorexie», le mercredi 30 janvier, 19h, à ARTV.
À RADIO-CANADA: à «Alors on jase», animé par Elyse Marquis et Joël Legendre, il sera question, lundi le 28 janvier, 9h30, de combinaisons alimentaires avec Joey Scarpellino (Les Parents); de cuisine solo avec Jasmin Roy (mardi); d’autodidactisme avec Andrée Watters (mercredi); de mariage dans la cinquantaine avec Johanne Blouin (jeudi).
À TVA: Rachid Badouri nous convie à son «Party de famille». Dans sa «famille reconstituée», on retrouve Eddy King, François Massicotte, Jean-François Mercier, François Léveillée et Mike Ward, le mercredi 30 janvier, 21h.
À TÉLÉ-QUÉBEC: …et si les Mohawks, dans le but de sauver leur commerce du tabac qui génère des milliards de dollars, unissaient leurs forces et tendaient la main aux communautés les plus rebelles d’Akwesasne pour réglementer leur activité et éliminer le crime organisé? On y réfléchit à «Questions de société / Marchands de fumée», le lundi 28 janvier, 21h.
À RDI: au Venezuela, où les belles femmes abondent, aspirer à devenir «Miss» est gravé dans le coeur des petites filles et de leurs mères. Les «belles» ont à peine quatre ans quand on les inscrit, moyennant d’importantes sommes d’argent et de sacrifices, aux écoles de formation où déjà, on leur apprend à «défiler». On n’hésite pas à utiliser la chirurgie esthétique à l’occasion, on suit une diète sévère, on apprend à se maquiller, bref, les familles misent sur la beauté de leurs filles comme sur un artiste au talent exceptionnel. «Miss Inc.», le mardi 29 janvier, 20h.
À ARTV: le documentaire «Ikea, à l’assaut du bonheur?» suit quelques personnes qui, en Chine, en Russie, en Israël, s’installent dans leur vie d’adultes et trouvent avantageusement tout ce qui correspond à leurs attentes pour leur installation domestique.
À HISTORIA: de «Reine du foyer» à «superwoman», il s’est écoulé quelques décennies et la vie des femmes québécoises a grandement évolué. Mais d’où viennent ces titres prestigieux quand même lourds à porter et, au final, y ont-t-elles gagné ou perdu des plumes? Retour sur le sort des femmes en trois épisodes, le lundi 28 janvier, 20h.
À MUSIMAX: le vendredi 1er février, 20h, les nostalgiques des Pink Floyd seront heureux de revivre l’époque de la tournée «P.U.L.S.E Tour», il y a près de 20 ans, alors que le groupe interprétait les chansons de l’album «The Dark Side of the Moon», sorti en 1973.