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Culture

Le Cirque du Soleil lève le voile sur Ovo

Marc-André Lemieux - Métro

Il faudra peut-être attendre quelques semaines avant l’éclosion d’Ovo, le nouveau spectacle du Cirque du Soleil, mais cela n’a pas empêché la troupe québécoise de nous donner un bref aperçu de la production, hier, lors d’un point de presse au Vieux-Port de Montréal.

Ovo, «Å“uf» en portugais, promet de plonger les spectateurs dans l’univers grouillant des insectes, où se côtoient sauterelles, coccinelles et autres bestioles.

«C’est un spectacle drôle et étrange», a souligné le directeur artistique Gilles Ste-Croix.

Contrairement aux derniè­res offrandes du Cirque, Ovo ne raconte pas une histoire, a précisé M. Ste-Croix. Ovo s’articule plutôt autour d’un thème bien défini, s’inscrivant dans la même lignée que les anciennes créations de la troupe, comme Quidam et Saltimbanco.

Ce sont les aspirations philanthropiques de Guy Laliberté, le grand manitou de l’entreprise, qui sont à l’origine de l’idée derrière la 25e production du Cirque. En 2007, le milliardaire lançait la Fondation One Drop/Goutte de vie, pour donner aux plus démunis l’accès à l’eau potable.

Pour la première fois de son histoire, le Cirque a confié la mise en scène d’une de ses productions à une femme. Il s’agit de la Brésilienne Deborah Colker, 48 ans. Chorégraphe, elle Å“uvre dans le milieu de la danse depuis le tout début des années 1980. «On a mis l’accent sur le mouvement et l’énergie», a-t-elle indiqué pendant la conférence.

Pour faire honneur à la réputation du Cirque du Soleil, Ovo est pourvu d’un impressionnant arsenal technologique.

Cette machinerie est toutefois reléguée au second plan, comme l’a expliqué le directeur de production, Benoît Mathieu. «Le but était de mettre en valeur la performance des acrobates, a-t-il expliqué. La production devait se fondre dans l’écosystème et le nourrir un peu.»

Le coût du projet est d’au moins 25 M$, a précisé Daniel Lamarre, président et chef de la direction du Cirque du Soleil.

Tout en contrastes

À en juger par les quelques numéros qui nous ont été présentés hier, Ovo lèvera le voile sur un monde tout en contrastes. C’est dans la pénombre la plus complète, au son d’une symphonie de criquets, que l’extrait de 20 minutes a commencé.

Après un segment coloré où six acrobates déguisées en chenilles ont montré tout ce qu’elles pouvaient faire avec des tranches de kiwi et des morceaux de maïs, la salle s’est assombrie pour l’entrée en scène d’un fil-de-fériste. Celui-ci s’est exécuté sur une imposante instal­lation en mouvement, qui s’élevait et s’abaissait de plusieurs mètres.

La courte représentation s’est conclue avec les figures au sol d’un groupe de cinq gymnastes, au rythme d’une musique latine qui tranchait nettement avec l’ambiance plus glauque du numéro précédent.

Inspiré des structures qu’érigent certains insectes, telles que des fourmilières, l’environnement scénique est doté d’un mur mesurant 19 m de large par 8 m de haut sur lequel s’agrippent certains acrobates.

Ovo
Aux Quais du Vieux-Port
À compter du 23 avril

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