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Chasseurs de crimes à Wall Street

Photo: JoJo Whilden
Jennifer Logue - Metro World News

Métro s’est entretenu avec Toby Leonard Moore, qui reprend son rôle de procureur adjoint dans Billions, l’émission inspirée par Wall Street.

La populaire série, dont la deuxième saison a commencé ces dernières semaines, explore le côté sombre de la richesse et de la haute finance. Elle oppose le requin Bobby «Axe» Axelrod (Damian Lewis) au procureur en chef des États-Unis, Chuck Rhoades (Paul Giamatti). Toby Leonard Moore interprète quant à lui Bryan Connerty, qui travaille aux côtés de Rhoades pour attraper les criminels de la finance.

Pourquoi la société considère-t-elle différemment les crimes économiques? En quoi Axe est-il différent de quelqu’un qui vole une banque?
C’est une question de richesse ultime. Il y a une aura glamour qui s’y colle.

Tant de gens rêvent d’être riches, mais à un certain point, ça peut devenir une croix à porter. C’est ce que Billions nous montre…
Ça devient effectivement un problème, passé une certaine somme. Plus d’argent, plus de problèmes. C’est l’idée générale. J’ai écouté un balado l’autre jour, je ne sais plus où, et on y disait qu’après 300 000 $, il n’y a pas de différence quant au bonheur. Dès qu’on est assuré qu’on peut payer le loyer à temps, il n’y a plus tant d’effet. On n’a pas besoin d’un yacht. Si on choisit d’être heureux, on le sera. C’est tout simple.

Parlez-nous de votre personnage.
Les procureurs adjoints sont des superhéros dans la vraie vie. Ils passent leur vie à travailler 20 heures par jour, pour un revenu vraiment modeste. Ils pourraient gagner beaucoup plus dans le secteur privé. Mon personnage est constamment en train de se demander qui dit vrai et qui ment, qui défie la loi et qui la respecte. Je pense que les téléspectateurs se questionnent également de semaine en semaine.

Comment se passe le tournage aux côtés de Paul Giamatti?
C’est un privilège. J’aime être sur le plateau avec lui. Paul est incroyablement généreux et hilarant. Les jours où je ne travaille pas, même si tout le monde aime les congés, je me morfonds un peu. Je me demande ce que les autres font, quels mauvais coups ils vont faire. Chaque jour, c’est comme être dans une salle de classe. J’ai tant appris! C’est vraiment un privilège.

Que doit-on attendre de cette deuxième saison?
Notre série est si complexe et détaillée… C’est un univers particulier. La première saison était formidable, mais on devait installer les bases. Donc, cette saison-ci, on peut développer ce qu’on a commencé dans la précédente. C’est très excitant.

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