Tour CIBC Charles-Bruneau: La parole à Pierre Bruneau
C’est hier que 25 cyclistes ont amorcé une randonnée de 600 km entre Montréal, Trois-Rivières, Joliette et Saint-Jérôme dans le cadre du 14e Tour CIBC Charles-Bruneau, qui permettra d’amasser des fonds pour aider les enfants atteints d’un cancer. Le chef d’antenne Pierre Bruneau, dont le fils est décédé il y a 30 ans d’une leucémie et qui a donné son nom à la fondation en 1990, s’est entretenu avec Métro, après avoir pédalé 75 km.
Que retenez-vous de cette première journée?
L’enthousiasme des participants et des enfants, ainsi que les témoignages de ces derniers, qui se battent contre la maladie. Ils ont la volonté de s’en sortir, l’espoir, et ils appellent les gens à être solidaires. Ils sont conscients qu’ils ne peuvent pas gagner seuls, qu’ils peuvent changer les choses, mais que ça peut être long. C’est pourquoi il est important d’investir dans la recherche et les traitements.
En fait-on assez, au Québec, dans la lutte contre le cancer pédiatrique?
On n’en fait jamais assez, mais on est dans la bonne voie. On est avant-gardistes ici, et les chances de guérison augmentent. Il y a 30 ans, on avait donné 35 % de chances de guérison à mon fils, alors qu’aujourd’hui, dans les mêmes conditions, il en aurait eu 85 %.
Que peut faire le public pour aider?
La contribution du public est le nerf de la guerre. Les gens peuvent aller sur le site internet pour voir ce que nous faisons et savoir comment aider.