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Deux défis à venir pour les cégeps privés

Rédaction - La Presse Canadienne

MONTRÉAL – Selon toute vraisemblance, les classes seront moins bien remplies dans les établissements chapeautés par l’Association des collèges privés du Québec (ACPQ) durant la session automnale.

En se basant sur des statistiques préliminaires, le directeur général de l’organisation, Pierre L’Heureux, prévoit un recul global de la clientèle de l’ordre de 2 pour cent.

Si ce scénario se concrétise, les 25 institutions membres de l’ACPQ accueilleront environ 17 000 jeunes au total.

La diminution anticipée préoccupe M. L’Heureux car il existe une corrélation entre le nombre d’étudiants et l’importance du soutien financier accordé par l’État.

«Évidemment, quand il y a moins de clientèle, il y a moins de financement mais il n’y a pas nécessairement moins de besoins. Qu’une classe compte 18 ou 25 étudiants, ça prend un prof pour donner le cours. Il n’est pas payé selon [le nombre de] clients mais en fonction d’une convention collective», explique-t-il.

Le directeur général de l’ACPQ sent que des rationalisations pourraient donc s’imposer dans un horizon rapproché au sein de son réseau dont le budget total avoisine les 100 millions $ sur une base annuelle puisque «l’augmentation excessive des droits de scolarité n’est pas une solution» à ses yeux.

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