Après avoir été réélue, la Coalition avenir Québec (CAQ) avait promis un deuxième chèque aux Québécois avant Noël. C’est chose faite. Les citoyens ayant un revenu de 50 000 $ et moins auront droit à 600 $ et ceux qui gagnent entre 50 000 et 100 000 $ recevront un chèque de 400 $.
«Aujourd’hui, nous posons un autre geste significatif et ciblé pour aider les Québécois à traverser la période de turbulences qui frappe toutes les économies du monde», a expliqué le ministre des Finances et ministre responsable des Relations avec les Québécois d’expression anglaise, Eric Girard. «Avec ce nouveau montant ponctuel, les Québécois pourront mieux faire face à la hausse de l’inflation selon leurs priorités et besoins.»
M. Girard a dévoilé plus de détails sur cette mesure qui s’inscrit dans le deuxième des quatre volets du «bouclier anti-inflation» promis par la CAQ lors d’une conférence de presse, mercredi. L’aide sera versée à près de 6,5 millions de contribuables en décembre. Cette mesure représente une aide totalisant plus de 3,5 milliards de dollars pour 2022-2023. Ce nouveau montant ponctuel non imposable sera modulé selon le revenu de l’année 2021.
Le ministre des Finances a rappelé que le gouvernement n’enverrait aucun texto ou courriel à l’attention des citoyens pour qu’ils puissent bénéficier de ces chèques. Toutes tentatives de ce genre s’avèrent des messages frauduleux et correspondent à des tentatives d’hameçonnage. Les citoyens n’ont rien à faire, car Revenu Québec versera automatiquement ces montants par dépôt direct ou par chèque à ceux qui auront transmis leur déclaration de revenus de 2021.
Les contribuables qui n’ont pas encore produit leur déclaration de revenus pour 2021 auront d’ailleurs jusqu’au 30 juin 2023 pour le faire et ainsi profiter de cette nouvelle mesure. Ils pourraient également avoir droit au premier montant ponctuel de 500 $, annoncé en mars dernier.
Eric Girard fera le point sur la situation économique du Québec le 8 décembre prochain. Alors que contrer les effets de l’inflation fait partie des préoccupations principales du gouvernement en 2022, le discours risque d’évoluer vers le ralentissement économique en 2023, selon le ministre. Il n’écarte pas l’idée de plafonner certains tarifs afin d’essayer de contenir l’inflation.