COVID-19: 15% des Canadiens ont eu des symptômes pendant trois mois ou plus
Près de 1,4 million d’adultes canadiens ayant eu la COVID-19 avaient toujours des symptômes trois mois ou plus après leur infection initiale, observe Statistique Canada, en partenariat avec l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC).
Statistique Canada a publié lundi les premières données représentatives de la population canadienne ayant eu «des symptômes à long terme après avoir contracté la COVID-19» ou qui ont «soupçonné une infection antérieure au virus». Ces données ont été recueillies du 1er avril au 15 août 2022.
Les résultats révèlent que 14,8% des adultes avaient toujours des symptômes trois mois ou plus après leur infection initiale. Dans le détail, les femmes (18%) ont davantage déclaré des symptômes persistants par rapport aux hommes (11,6%), a précisé Statistique Canada.
Concernant les personnes ayant eu des symptômes graves, elles ont davantage déclaré des symptômes persistants: 36,4% ont dit avoir eu des symptômes ayant duré trois mois ou plus.
Parmi ces résultats, on apprend également qu’après l’émergence du variant Omicron, un plus faible pourcentage de personnes ont déclaré avoir ressenti des symptômes ayant duré trois mois ou plus, a mentionné l’agence fédérale.
Plus de 25% des adultes infectés avant décembre 2021 ont expliqué avoir eu des symptômes trois mois ou plus après leur infection, comparativement à 10,5% des personnes infectées en décembre 2021 ou après.
Bilan COVID-19: un nouveau décès
Dans son dernier bilan, la santé publique du Québec a annoncé un nouveau décès lié à la COVID-19 à travers la province.
Le Québec enregistre désormais 16 889 morts depuis le début de la pandémie. Les données concernant les hospitalisations et les soins intensifs seront dévoilées mardi.
Du côté des travailleurs de la santé, 3527 sont absents pour des raisons liées à la COVID-19.
Enfin, 639 nouveaux cas de COVID-19 ont été enregistrés à travers la province, d’après le bilan gouvernemental. Rappelons que le nombre de cas répertoriés n’est pas représentatif de la situation actuelle, puisque l’accès aux centres de dépistage est réservé aux clientèles prioritaires.