Rejet de l’entente de principe entre le gouvernement et les transporteurs
La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) a annoncé ce matin le rejet de l’entente de principe entre le gouvernement du Québec et les transporteurs scolaires.
Plusieurs transporteurs scolaires n’ont pas accepté l’entente de principe intervenue vendredi dernier entre le gouvernement et la Fédération des transporteurs par autobus (FTA), a déclaré aujourd’hui la FEESP-CSN par voie de communiqué.
«Les transporteurs scolaires ne sont pas satisfaits des conditions actuelles de l’entente. […] Le salaire ne serait possiblement pas assez attractif en ce moment pour embaucher des employés», indique Josée Dubé, présidente du Secteur transport scolaire de la FEESP-CSN, à Métro.
Le gouvernement et la FTA avaient pourtant trouvé un terrain d’entente vendredi assurant ainsi un service de transport aux élèves pour la rentrée scolaire qui est imminente. Mais également un soutien pour les centres de services scolaires (CSS) et les commissions scolaires (CS) dans l’adoption des contrats de transport scolaire.
Le conseil d’administration de la FTA avait recommandé l’adoption de cette entente à ses membres, couvrant une période de six ans, dont les détails sont restés confidentiels.
Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, avait affirmé la semaine dernière que cette entente proposait des «investissements significatifs».
Le secteur du transport scolaire de la FEESP-CSN regroupe 63 syndicats totalisant plus de 3000 conductrices et conducteurs de véhicules scolaires à travers le Québec.
Le 17 août dernier, le gouvernement a mandaté Me Claude Sauvageau à titre de négociateur spécial dans ce dossier. Plusieurs contrats de transport scolaire étaient arrivés à leur terme depuis le 30 juin dernier.