Il faudra patienter jusqu’à la mi-mai avant de pouvoir dire au revoir au masque dans les espaces et transports publics. C’est ce que le directeur national de santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau, a expliqué en conférence de presse ce jeudi. Il était accompagné de la sous-ministre adjointe à la Direction générale des affaires universitaires, médicales, infirmières et pharmaceutiques, Lucie Opatrny.
Bien que les données soient «encourageantes», la situation dans le système hospitalier combinée au long congé de Pâques oblige le gouvernement à repousser le retrait du masque et invite la population à rester vigilante. Le regain de la grippe au Québec pourrait aussi venir fragiliser les services de première ligne et d’urgence.
Selon le Dr Boileau, le nombre de cas quotidiens de COVID-19 aurait ralenti pour atteindre désormais un plateau. Il explique cependant que les données sont à prendre avec précaution, car elles restent variables en fonction des zones géographiques et des tranches d’âge.
«Il faut accueillir tout ça comme des bonnes nouvelles mais avec prudence […]. Bien que le nombre de cas semble avoir atteint un plateau, les données sont encore incertaines», a déclaré le Dr Boileau.
Les hospitalisations quotidiennes semblent quant à elle ralentir. L’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS) aurait «encourageantes» avec une diminution attendue des hospitalisations quotidiennes dans les deux prochaines semaines.
Plus que 10 jours d’isolement pour les personnes immunodéprimées
Les personnes immunodéprimées qui devaient s’isoler pendant 24 jours en présence de symptômes devront désormais s’isoler 10 jours.
Le Dr Boileau a rappelé que Santé Canada a dernièrement approuvé le médicament Evusheld destiné aux personnes immunodéprimées. Cette thérapie préventive permet de diminuer sur plusieurs mois leur risque de contracter la COVID-19 en leur apportant des anticorps.