Guillaume Lemay-Thivierge poursuit La Presse
En dévoilant son statut vaccinal, La Presse «a nui à la carrière» de Guillaume Lemay-Thivierge, estime ce dernier. L’acteur poursuit le quotidien pour une somme de 1,85 M$.
Ce statut vaccinal constituait «une information intime et personnelle se rapportant à sa personne, à son mode de vie et à ses choix légitimes», considère-t-on dans la demande introductive d’instance consultée par Métro.
L’acteur se dit «profondément choqué, frustré et attristé» d’un article publié dans La Presse le 23 septembre dernier. On y rapporte que M. Lemay-Thivierge n’est pas vacciné. Cela lui aurait coûté la réalisation d’épisodes de District 31. L’information de La Presse serait fausse, selon l’artiste, qui dit qu’aucun contrat n’avait été signé pour ce rôle.
[Guillaume Lemay-Thivierge] s’est senti et se sent encore accablé, gêné et humilié à chaque fois que son statut vaccinal est mentionné ou commenté sur la place publique, ce qui n’aurait jamais été possible n’eût été des agissements fautifs des défendeurs.
Extrait de la demande introductive d’instance
À la suite de la publication de l’article, Hyundai Canada a rompu l’entente qui la liait à Guillaume Lemay-Thivierge. Il aurait alors «perdu plusieurs millions de dollars».
L’article de La Presse indiquait aussi que Guillaume Lemay-Thivierge avait tenté d’obtenir un traitement de faveur auprès de certains restaurateurs, en tentant d’y entrer sans passeport vaccinal. L’acteur dément cette information, assurant qu’il s’était simplement «enquis» de la possibilité de manger dans ces restaurants sans passeport valide.
L’animateur de Chanteurs masqués avait publié une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle il précisait ne pas s’opposer aux vaccins. Cependant, il préférait attendre l’homologation du vaccin Médicago avant de se faire inoculer.
En plus des dommages monétaires, Guillaume Lemay-Thivierge demande le retrait de l’article de La Presse. Il est représenté par un avocat de Montréal, Jacques Jeansonne, tandis que La Presse a fait appel à l’avocat Christian Leblanc.