Fête en avion: pas d’excuse du côté de James William Awad
L’organisateur de la fête en plein vol Montréal-Cancún, James William Awad, a fait jeudi matin sa première sortie publique depuis le début de la controverse. Dans une déclaration publiée sur Twitter, il affirme avoir pris toutes les précautions nécessaires avant d’embarquer dans l’avion de Sunwing le 30 décembre dernier.
«J’ai loué un avion privé [NDLR: c’était plutôt un avion nolisé de la compagnie Sunwing] pour assurer la sécurité de tous. Nous avons aussi pris des mesures additionnelles en demandant à ce que tous les passagers soient testés à Montréal afin d’assurer un voyage sécuritaire, et ce, même si les autorités mexicaines n’exigent pas de test PCR négatif pour entrer dans leur pays», écrit-il.
S’il dit «comprendre pourquoi les citoyens peuvent être fâchés à la suite des événements», James William Awad ne présente aucune excuse dans sa sortie publique pour les comportements jugés dangereux et grossiers de la centaine de passagers.
De plus, il déplore le fait que Sunwing ait refusé de servir de la nourriture aux passagers durant le vol de retour. Il indique avoir «accepté toutes ses conditions incluant la présence des gardes tout en les assurant que les mesures établies allaient être respectées».
Selon celui qui est à la tête du 111 Private Club, les compagnies aériennes ont annulé leurs vols en se basant «sur des présomptions». Il soutient que son organisation travaille sans relâche pour assurer un retour en toute sécurité à Montréal le plus rapidement possible.
«Le 111 Private Club est un rêve et une vision où j’ai mis cœur et âme dans sa création. Ceci était mon premier événement de voyage. J’ai grandement appris et je continue d’apprendre de cette expérience. Apprendre de ses expériences, c’est ce qui fait la différence», conclut-il.
Peu de responsabilisation
James William Awad ne prend donc aucune part de responsabilité dans ce qui s’est produit à bord du vol. Rappelons que le jeune homme de 28 ans avait écrit sur Twitter que «ça en valait le coup» avant de supprimer sa publication.
Comme lui, plusieurs passagers qui l’accompagnaient n’ont montré aucun remord, bien au contraire. Depuis lundi, certains ont écrit que le voyage s’est fait dans les règles de l’art et qu’ils se foutaient des conséquences.
C’est le cas de l’apprentie pilote Vanessa Cosi, qui a répondu en message privé à OD_Scoop que «si c’était vraiment pas correct, il aurait pu atterrir l’avion d’urgence».
Cet après-midi, l’influenceuse Noémie Chartier continuait d’affirmer n’avoir commis aucun crime. Elle a plutôt «fait la fête sur un vol privé», écrit-elle dans un story Instagram.
La page Instagram a également révélé au grand jour plusieurs conversations entre les influenceurs, où on peut voir que ceux-ci minimisent leurs actions. «Je ne comprends pas pourquoi les gens flippent? Suis-je le seul qui trouve cette situation super drôle? On devrait tous se rencontrer dans un autre pays», a notamment écrit en anglais Jerome Feujio, un boxeur pour Team Canada.
Sur son compte instagram, M. Feujio a publié hier une photo de lui au Mexique accompagnée de la légende «Living my best life» («Je vis ma meilleure vie»).
Toujours dans la conversation de groupe sur l’application Discord, cette fois-ci exposée par une la page instagram Drama.qc, des voyageurs mentionnent s’ennuyer du Mexique et vouloir y retourner. «#Itwasworthit» (ça a valu la peine), écrivent-ils.