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Faire face à la COVID-19 en 2022… encore

Une travailleuse de la santé masquée manipule des fioles de vaccin contre la COVID-19.
Photo: Getty images

ÉDITORIAL – La COVID-19 nous a suivis en 2022, malgré tous nos efforts. Alors qu’est-ce qu’on fait? Ça a l’air qu’on se crache dans les mains et on recommence…

L’année 2021 se termine avec amertume, déception et une bonne dose de colère, mais elle avait commencé sur une note d’espoir. Il y a exactement 364 jours, François Legault annonçait un premier couvre-feu. Mais il y avait une lueur au bout du tunnel: le vaccin.

On nous a même dit, un peu plus tard, qu’on aurait un passeport vaccinal en lieu et place d’un nouveau confinement.

Aujourd’hui, on l’a eu, ce vaccin. Mais il ne sert plus à grand-chose face au variant Omicron. Retour à la case de départ, sauf que cette fois, la lueur s’est transformée en train. Et la confiance envers le gouvernement s’est envolée.

L’efficacité du couvre-feu

Alors qu’est-ce qu’on fait contre la COVID-19 en 2022? Pour maintenant, on suit les règles. On reste chez soi.

Oui, on doit même respecter le nouveau couvre-feu. Moi aussi ça m’énerve que le gouvernement n’ait pas tenté d’étudier son efficacité la première fois. Mais je m’en remets au travail de nos propres journalistes, qui ont calculé qu’il y avait bel et bien une réduction marquée des déplacements totaux quotidiens en 2021. La diminution en soirée n’était pas entièrement compensée en journée. Moins de déplacements égale moins de transmission.

N’empêche que si c’est ça la meilleure évaluation de l’efficacité du couvre-feu, il y a quelqu’un au gouvernement qui n’a pas fait sa job.

La troisième dose et les non-vaccinés

Depuis hier, le gouvernement élargit l’accès à la troisième dose. D’ici le 21 janvier, tous les adultes pourront prendre rendez-vous.

J’ai déjà dit qu’il fallait privilégier l’accès à une première dose dans les pays en développement avant de sortir la troisième dose ici. L’OMS a aussi demandé un moratoire sur les troisièmes doses, sans succès. La Dre Joanne Liu, spécialiste des pandémies, souhaiterait aussi qu’on priorise la vaccination des pays en développement. Mais le gouvernement a décidé autrement. Alors on fait quoi?

C’est simple: on la prend, cette dose de rappel.

Les gouvernements ont la responsabilité de voir large pour déterminer qu’est-ce qui pourra mettre fin à la pandémie. En ce sens, ils doivent privilégier la vaccination du monde entier afin d’empêcher l’arrivée de nouveaux variants.

Notre responsabilité comme individus, elle, est ailleurs. On doit se protéger et protéger autrui. Alors on y va pour la troisième dose, et on passe le mot aux non-vaccinés, qui feraient bien d’aller en chercher une première.

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