Semaine de relâche: des services de garde seulement pour les travailleurs essentiels
Seuls les parents travaillant dans les services reconnus comme étant prioritaires par le gouvernement du Québec pourront envoyer leurs enfants dans les services de garde pendant la semaine de relâche du printemps.
C’est ce qu’a précisé le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, par voie de communiqué, lundi soir.
Du 19 au 28 février, les parents travaillant dans les secteurs essentiels devront inscrire leur enfant par le biais d’un formulaire sur le site web du gouvernement afin de réserver une place dans un point de service.
Dans ces «services de garde d’urgence», le ratio enfants-éducatrices est réduit à 1 éducatrice pour 10 enfants et le regroupement d’élèves au sein de groupes stables pendant la semaine de relâche sera permis.
«Les mesures habituelles entourant la distanciation physique, l’hygiène et la salubrité, la désinfection et le port du couvre-visage ou des équipements de protection individuels continuent de s’appliquer», précise-t-on.
«Cette décision est en accord avec les mesures de la Direction générale de la santé publique qui interdisent d’offrir des activités encadrées telles que des camps de jour, des activités de groupe à l’intérieur ou des activités parascolaires», peut-on y lire.
Cette formule est la même que celle qui avait été adoptée pendant la période des Fêtes.
La semaine dernière, le ministre Roberge avait annoncé que la semaine de relâche aurait bel et bien lieu cette année, malgré les chamboulements entraînés par la pandémie dans le réseau de l’éducation.
«Il y a vraiment une unanimité dans le réseau scolaire pour dire que, surtout dans un mois, tout le monde aura besoin de cette pause-là», avait déclaré le ministre.
Ce dernier avait ainsi mis fin à un débat qui durait depuis plusieurs semaines dans le réseau scolaire. Selon certains experts, annuler la semaine de relâche aurait permis de rattraper les retards accumulés par les élèves au cours des derniers mois, mais Québec en a décidé autrement, respectant par le fait même le calendrier scolaire et les conventions collectives.
Tous les élèves de la province auront donc droit à cinq jours de congé au début du mois de mars.