Le laboratoire d’analyse médico-légale du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) tente depuis mercredi matin de déterminer si les ossements trouvés sur le chantier de l’échangeur Turcot sont d’origine humaine ou animale.
La découverte, pour le moins particulière, a été faite aux environs de 22h15 mardi soir par un ouvrier qui manœuvrait une pelle mécanique, près de l’intersection des rues St-Rémi et Cazelais.
L’ouvrier a découvert les os dans sa pelle mécanique alors qu’il creusait près du site archéologique du Village des Tanneries, dans le quartier Saint-Henri.
«Il y a de fortes chances que ce soit simplement les tanneurs qui aient enterré des animaux près de leur atelier, mais il faut quand même effectuer les vérifications», explique à ce sujet l’agent relationniste du SPVM Manuel Couture.
Les ossements ont été envoyés au laboratoire d’expertise médico-légale du SPVM. S’il s’agit d’os humains, une analyse plus poussée devra être effectuée afin de les dater et de les identifier.
Le site archéologique du Village des Tanneries découvert l’année dernière a été démoli, mais d’autres vestiges ont été découverts le 4 mai juste au nord de la rue St-Jacques et à l’ouest de la rue de Courcelle.
Les cinq bassins de bois et les outils déterrés servaient au traitement des peaux.