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«Le cardinal Turcotte, un homme facile d’accès» selon le curé Ravenda

Le curé Laurent Ravenda de la paroisse Notre-Dame-de-la-Trinité se dit attristé par la mort du cardinal Turcotte, qu’il qualifie de personne «simple et appréciée du monde ordinaire».

En entrevue avec TC Media, le curé Ravenda s’est souvenu d’avoir accueilli le cardinal Turcotte lors du 110e anniversaire de la paroisse Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, en 2009. À cette occasion, l’archevêque de Montréal avait célébré la messe avec plusieurs prêtres, dont le curé Ravenda.

Laurent Ravenda avait d’ailleurs voulu inviter le cardinal Turcotte à célébrer une messe commémorant le début des festivités du 100e anniversaire de l’Église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, à l’automne 2013. Hélas, l’homme, déjà affaibli par la maladie, avait décliné l’invitation.

Rappelons que Jean-Claude Turcotte, archevêque du diocèse de Montréal pendant plus de 22 ans, s’est éteint au petit matin, du mercredi 8 avril après une longue maladie.

Des souvenirs sympathiques
Alors qu’il était aux études en faculté de Théologie, Laurent Ravenda a croisé Jean-Claude Turcotte, qui était à l’époque responsable des séminaristes, assurant un lien avec le diocèse. Au passage, il se souvient qu’en 1984, Jean-Claude Turcotte était responsable de la visite du pape Jean-Paul II à Montréal qui fut un grand succès d’organisation.

Jeune prêtre, Laurent Ravenda ne cachait pas son admiration pour l’archevêque Turcotte, qui a eu la détermination de tenir un Synode en invitant les laïcs à se prononcer en toute liberté sur les orientations de l’église montréalaise. « Ce qu’il ne pouvait pas promulguer lui-même, il s’est engagé à transmettre ces opinions des participants au Pape, comme par exemple l’ordination des femmes et le mariage des prêtres», se rappelle Laurent Ravenda.

Le curé Ravenda estime «que le cardinal Turcotte devait être très heureux du choix du pape François, dont les initiatives rajeunissent l’église». Progressiste, Jean-Claude Turcotte? En fait, pour le curé verdunois, Mgr Turcotte a fait de la place aux laïcs et aux femmes dans le diocèse, c’est indéniable selon lui. De plus, a ajouté le curé, il savait déléguer des responsabilités et s’entourer.

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