La CSDM a réduit du tiers ses émissions de GES
La Commission scolaire de Montréal (CSDM) a dépassé les objectifs du Protocole de Kyoto. Depuis 1990, elle a réduit ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 33,5 %. «Nous voulons être des modèles crédibles pour nos élèves», a expliqué mercredi la présidente de la CSDM, Diane De Courcy, lors du dévoilement du bilan vert de la commission scolaire à l’école secondaire Lucien-Pagé.
L’organisation a réussi ce tour de force en diminuant de 64 % sa consommation d’essence depuis 1990 et en détournant 635 tonnes de déchets des lieux d’enfouissement d’avril à décembre 2009. Pour réduire davantage son empreinte écologique, la CSDM a investi 40 M$ depuis 2008 pour rénover les toits des écoles et troquer les vieilles fenêtres contre des écoénergétiques. «Tous ces travaux sont faits dans une perspective de développement durable», a précisé la présidente de la CSDM.
Environ 250 000 $ sont également consacrés chaque année au réaménagement des cours d’école. Pas moins de 695 supports à vélos y ont d’ailleurs été installés en 2009. Des écoles ont aussi conçu des projets pour apaiser la circulation urbaine dans leurs alentours et aménager des potagers urbains.
Le militant écologiste et coordonnateur général adjoint d’Équiterre, Steven Guilbeault, a salué le bilan vert de la CSDM. «Si tout le monde faisait comme la CSDM, peut-être que le Canada serait un leader comme il l’a déjà été au lieu d’être le récipiendaire du prix fossile de l’année sur la scène internationale», a-t-il lancé, invitant du même souffle le premier ministre Stephen Harper à suivre un cours sur l’environnement dans une classe de la CSDM.
Diane De Courcy attribue le mérite de ce bilan vert en partie aux élèves, qui sont très sensibilisés aux enjeux environnementaux.