Des défis de taille pour la 16e présidente de l’Alliance des professeurs
Moisissures dans les écoles et renouvellement d’une nouvelle convention collective avec la Commission scolaire de Montréal (CSDM): des défis de taille attendent la nouvelle présidente de l’Alliance des professeurs de Montréal, Catherine Renaud, qui représente quelque 8500 enseignants.
Son équipe fraichement élue jeudi avec des appuis importants, Mme Renaud revendique des écoles saines et compte être vigilante pour s’assurer que Québec et la CSDM injectent suffisamment de fonds pour s’attaquer à cette problématique «très préoccupante».
La 16e présidente de l’Alliance canalise aussi ses énergies vers le renouvellement de la convention collective de ses professeurs, qui pourrait déboucher sur d’implorantes négociations avec la CSDM, qui est aux prises avec des compressions du ministère de l’Éducation. Elle risque d’être obligée de faire des restructurations économiques et pédagogiques, craint Mme Renaud.
«Il va falloir être vigilant avec tout ça. On risque de se retrouver avec des services en moins dans les écoles, lance-t-elle. Les conditions d’apprentissage sont intimement liées à nos conditions de travail.»
Elle déplore le nombre grandissant d’élèves dans les classes, un phénomène qui diminue le service direct à l’élève puisque les enseignants ont moins de temps à accorder à chaque élève.
La nouvelle présidente compte défendre l’autonomie des enseignants ,notamment en ce qui a trait à la gestion du temps.
«Il va falloir faire reconnaître l’expertise et l’autonomie professionnelle. Nous sommes des experts en pédagogie. Nous sommes avec les élèves tous les jours, laissez-nous gérer notre temps comme vous le faites avec les différents professionnels», demande Catherine Renaud.