À l’approche de son retrait de la politique municipale, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a présenté le bilan des deux mandats de son administration. Ce bilan, présenté comme le premier du genre pour une administration montréalaise, met en lumière les actions de la mairesse et son équipe en matière de logement, d’environnement et de transport.
L’enjeu clé du logement
Dès le début de son mandat, Valérie Plante a identifié l’habitation comme une priorité majeure. Lors de son discours d’investiture en 2017, elle avait ciblé cet enjeu comme étant le plus gros défi à venir pour sa jeune admistration. Elle a notamment créé le tout premier Service de l’habitation de la Ville de Montréal pour renforcer son expertise interne. Des outils et programmes ont été mis en place pour accélérer la construction et la protection des logements sociaux et abordables.
La construction résidentielle a été un des dossiers les plus épineux des dernières années pour l’administration Plante. En plus de l’explosion des prix de vente et des loyers à travers le Québec, la Ville a été pointée du doigt pour la lenteur des projets de construction résidentielle. En 2023, l’Institut économique de Montréal accusait la Ville d’entraver des projets totalisant 24 000 unités de logement.
Parmi les mesures phares soulignées dans le bilan de Valérie Plante, on compte l’adoption du droit de préemption et le Règlement pour une métropole mixte. Cette mesure, destinée à accroître les terrains appartenant à la Ville pour faciliter les projets de construction, a été reprise par d’autres municipalités comme Québec, Gatineau et Longueuil.
Mme Plante souligne aussi l’adoption du Règlement pour une métropole mixte, aussi appelée la règle du « 20-20-20 ». Cette mesure, beaucoup plus controversée, a été décriée par l’industrie immobilière. Le successeur de Mme Plante à la chefferie de Projet Montréal, Luc Rabouin, a promis de remplacer le règlement.
En juin 2025, l’administration a adopté le Plan d’urbanisme et de mobilité (PUM), intégrant urbanisme et mobilité pour favoriser des milieux de vie inclusifs et connectés. Ce plan prévoit la construction de 224 500 nouveaux logements d’ici 2050, dont 20% seront protégés de la spéculation.
Bilan en environnement
L’administration Plante a également mis en œuvre des initiatives pour guider la transition écologique de la ville. La création du Bureau de la transition écologique et de la résilience a permis de consolider l’expertise municipale. Un Plan climat a été adopté, fixant des objectifs ambitieux, et un budget climat a été intégré aux volumes budgétaires de 2024 et 2025. Ces actions visent à rendre Montréal plus durable et résiliente face aux défis climatiques.
Transports actifs et collectifs
Dès le début de son premier mandat, Valérie Plante s’est positionnée comme la « mairesse de la mobilité ». Si le projet de ligne rose du métro n’a jamais été mis sur les rails, d’autres mesures phares ont marqué ses huit ans à la mairie. Le Réseau express vélo (REV) sur la rue Saint-Denis est un exemple de projet transformateur. Malgré des critiques initiales, une étude de l’Observatoire du vélo montre que l’implantation de cet axe cyclable a mené à d’importantes retombées économiques pour les commerçants de la rue Saint-Denis.
Plus récemment, le projet de prolongement de la ligne bleue du métro s’est poursuivi. La Ville a récemment annoncé les noms des stations de métro qui seront ajoutées au trajet. À terme, le prolongement devrait mener à la construction de plus de 25 000 nouveaux logements, selon la Ville.
Valérie Plante a annoncé en octobre 2024 qu’elle ne se présentera pas aux élections municipales de 2025. Les électeurs se rendront aux urnes le 2 novembre pour choisir un nouveau maire ou une nouvelle mairesse.
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