Admirateurs et détracteurs offrent un dernier au revoir à Denise Bombardier
Les derniers au revoir à la polémiste Denise Bombardier n’ont pas tardé à pleuvoir sur les réseaux sociaux à la suite de l’annonce de son décès, mardi. Alors que des élus et d’autres personnalités publiques ont voulu lui rendre hommage et saluer son apport à la société québécoise, certains internautes ont su prouver que Mme Bombardier continue à causer la polémique même de l’au-delà.
Le premier ministre François Legault a salué cette «amoureuse du Québec et de la langue française» et a offert ses condoléances à la famille.
La députée libérale de Saint-Laurent, Marwah Rizqy, a également rendu hommage à l’audace de Mme Bombardier. Plusieurs internautes ont relayé ce moment d’anthologie où elle dénonçait ce qu’elle qualifiait d’«abus de pouvoir» chez l’écrivain français Gabriel Matzneff. Elle le traitait de «pitoyable» alors qu’il avouait avoir des relations sexuelles avec des mineurs dans un de ses romans.
La mairesse de Montréal Valérie Plante a, elle aussi, voulu rendre hommage à la Montréalaise «qui avait le courage de ses opinions».
La co-porte-parole de Québec solidaire Manon Massé a aussi tenu à souligner l’importance de l’écrivaine pour la société québécoise et à offrir ses condoléances à ses proches.
Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a lui aussi salué l’amour pour la langue française qu’entretenait la chroniqueuse du Journal de Montréal.
L’homme à la barre de Québecor, Pierre Karl Péladeau, pour qui Denise Bombardier a travaillé pendant de nombreuses années, a lui aussi souligné sa carrière.
Plusieurs de ses détracteurs – car la polémiste en avait – ont tout de même tenu à souligner son apport à l’histoire et à rappeler son parcours marquant. D’autres, peu connus dans la sphère publique, y sont allés de commentaires moins flatteurs et plus crus, représentant les émotions vigoureuses que pouvait susciter celle qui n’avait pas la langue dans sa poche.
Denise Bombardier s’est éteinte à l’âge de 82 ans tôt mardi matin à la Maison de soins palliatifs Saint-Raphaël, à Montréal, des suites d’un cancer fulgurant, selon sa famille.