Le porte-parole de l’opposition en matière de Sécurité publique Robert Poëti se trompe lorsqu’il dit que «si Gilles Vaillancourt ou Tony Accurso étaient allés à la Commission Charbonneau d’abord, il aurait eu l’immunité ».
Si la justice ne peut utiliser en cour les témoignages, cela ne l’empêche pas de trouver des preuves supplémentaires et de déposer des arrestations. La loi indique que «nulle réponse donnée par une personne […] entendue comme témoin ne peut être invoquée contre elle dans une poursuite en vertu d’une loi, sauf le cas de poursuites pour parjure ou pour témoignages contradictoires». Il ne s’agit pas d’une immunité inconditionnelle.
D’ailleurs, Rosaire Sauriol et François Perrault qui ont témoigné devant la Commission Charbonneau sont accusés dans le dossier.