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Tremblay doit répondre à plusieurs allégations

Photo: www.ceic.gouv.qc.ca

Gérald Tremblay s’est défendu devant la Commission Charbonneau d’avoir été naïf ou d’avoir servi de potiche, mais la collusion a connu son apogée sous son règne. Bien que son nom n’ait pas été fréquemment mentionné par les témoins devant la commission, l’ex-maire de Montréal devra répondre à certaines allégations faites à son sujet. S’il a donné quelques pistes de réponse, jeudi dernier, beaucoup reste à éclaircir, ce qu’il devrait faire, dès lundi matin.

Déclaration de départ:
«Il y a un montant de 3$ que moi je donnais par le biais de M. Milioto qui allait à l’organisation, au parti politique du maire Tremblay. Qui lui rencontrait ? Qui lui voyait ? À qui il l’acheminait ? Je ne le sais pas.» — Lino Zambito, ex-vice-président d’Infrabec, dans son témoignage à la Commission Charbonneau le 1er octobre 2012.

Réponse de Tremblay:

«Il n’y a jamais eu de 3 % à Union Montréal, c’est impossible! On n’avait pas besoin de ça pour gagner des élections.»

Déclaration de départ:
«M. Tremblay n’était pas dans les projets; il ne suivait pas ça. M. Tremblay avait pris le volet plus diplomatique. M. Tremblay n’était pas au fait de ce qui se passait dans les contrats de la ville. M. Tremblay, il n’était pas dans les dossiers. Je serais très, très, très, très étonné que M. Tremblay ait vu le début du commencement de cette histoire-là de collusion.» – Rosaire Sauriol, ancien vice-président de Dessau, dans son témoignage à la Commission Charbonneau le 20 mars 2013.

Réponse de Tremblay:

«Je donne les orientations, c’est vrai. Mais, ça ne veut pas dire je ne suis pas impliqué dans les dossiers. Je suis une personne de dossiers, mais je ne suis pas toujours en première ligne sur l’exécution. En dernier ressort, il y a le maire, en haut du maire, il n’y a personne.»

 

  • Déclaration que Tremblay n’a pas encore abordées:

«Le maire était au courant [d’une lettre datée de novembre 2006 à propos du manque de joueurs dans le marché de la construction à Montréal]… Mais je ne me rappelle pas avoir parlé de ce dossier avec le maire.» – Frank Zampino, ex-président du comité exécutif, dans son témoignage à la Commission Charbonneau le 23 avril 2013.

«Quand Marc Deschamps a sorti la feuille [qui démontrait la double comptabilité au parti Union Montréal], Gérald Tremblay s’est levé et a dit en quittant la salle : je n’ai pas à savoir ça.» – Martin Dumont, dans son témoignage à la Commission Charbonneau le 30 octobre 2012

«J’ai vu [Bernard Trépanier et Gérald Tremblay] dans des événements de financement, ou dans, les réunions d’organisation du dimanche. (…) En 2009, pour les dimanches [Bernard Trépanier] était présent [malgré son renvoi].» – Marc Deschamps, agent officiel du parti Union Montréal, dans son témoignage à la Commission Charbonneau le 25 mars 2013

«La rencontre du 2 juillet (2009) a eu lieu à la demande du maire Tremblay. (…) Les noms [des quatre personnes aux comportements répréhensibles dans son entourage à l’hôtel de ville], il les a eus à la suite des questions qu’il m’a posées.» – Jacques Duchesneau, député caquiste et ex-directeur de la police de la Communauté urbaine de Montréal, déclaration faite dans les corridors de l’Assemblée nationale le 6 novembre 2011

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