Montréal

Frank Zampino en huit dates

Frank Zampino, l’ex-bras droit de Gérald Tremblay, poursuivra son témoignage devant la Commission Charbonneau lundi. Pour comprendre ce qui a mené «l’homme le plus puissant de Montréal» à être appelé à la barre des témoins le 17 avril, Métro a compilé huit dates importantes de sa vie politique.

9 novembre 1986
Dans la mi-vingtaine, Frank Zampino se lance en politique dans Saint-Léonard par «pur hasard», à la suite de l’invitation de Michel Bissonnette, alors député libéral et ancien maire de cette ville. Lors de la campagne électorale, il rencontre Bernard Trépanier qui organisera ses futures élections.

4 novembre 1990
À la suite de la scission au sein du parti de l’ex-maire de Saint-Léonard, Raymond Renaud, Frank Zampino remporte l’élection et accède à la mairie. Il sera réélu sans opposition en 1994 et en 1998. Il dirige dès cette année la STCUM, ancêtre de la STM.

6 juillet 1991
Alors maire de Saint-Léonard, Frank Zampino assiste au mariage des enfants de Frank Cotroni et de Joe Di Maulo, deux mafieux connus. L’association à la mafia des deux hommes avait fait les manchettes dans les années 1970, lors des travaux de la Commission d’enquête sur le crime organisé (CECO).

4 novembre 2001
Frank Zampino devient le no 2 à la Ville de Montréal, lorsque Gérald Tremblay défait Pierre Bourque aux élections municipales. Comme président du comité exécutif, il prend connaissance que Montréal paie plus cher que les villes de banlieue ses travaux de construction, mais, selon lui, plusieurs raisons justifiaient cette différence.

2 juillet 2008
Après 22 ans de vie politique, le comptable de formation démissionne de la vie politique «pour se tourner vers le secteur privé», explique-t-il à l’époque. Il s’était dit fier de la situation financière de la Ville et des investissements de son administration dans le domaine des infrastructures.

12 janvier 2009
Frank Zampino rejoint la firme Dessau, qui avait remporté, en consortium avec l’entreprise Simard-Beaudry de Tony Accurso, le contrat de 355 M$ des compteurs d’eau, en 2007. Il sera contraint de démissionner après la controverse entourant ses voyages sur le luxueux yacht de M. Accurso, en janvier 2007 et en février 2008.

Le 17 mai 2012
Zampino fait face à des accusations de fraude, de complot et d’abus de confiance, en lien à de possibles malversations survenues lors de la vente à rabais du terrain du Faubourg Contrecoeur. Sept autres personnes, dont Bernard Trépanier et Tony Accurso, sont aussi accusées dans ce dossier.

17 avril 2013
Bien préparé et entouré de trois avocats, l’homme de 53 ans commence son témoignage devant la Commission Charbonneau. Celui qui a été dépeint comme le maestro du partage des contrats à Montréal par plusieurs témoins a affirmé qu’il ignorait l’existence d’un tel système de collusion.

Articles récents du même sujet

Exit mobile version