«La santé mentale ne devrait pas être un luxe inaccessible», selon le RRASMQ
En cette Journée mondiale de la santé mentale, le Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec (RRASMQ) s’est rassemblé au carré Saint-Louis à Montréal. À cette occasion, l’organisme a fait part de ses doléances au nouveau gouvernement en matière de santé mentale.
Le RRASMQ a ainsi interpellé le gouvernement Legault pour qu’il intervienne «sur les conditions de vie ayant un impact sur la santé mentale de la population», notamment «l’accès à un logement décent, à un revenu viable ou à un environnement sain».
«La santé mentale ne devrait pas être un luxe inaccessible, a déclaré Anne-Marie Boucher, co-responsable à l’action sociopolitique du RRASMQ, par voie de communiqué. Or, on le voit, les inégalités ont un impact direct sur la santé mentale des individus.»
«Il y a urgence que le gouvernement agisse sur les causes de la souffrance», a ajouté Anne-Marie Boucher.
Pour sa part, le premier ministre Justin Trudeau a indiqué que cette journée était l’occasion de «sensibiliser le public aux problèmes de santé mentale qui peuvent toucher chacun d’entre nous».
Justin Trudeau a rappelé qu’au cours des deux dernières années, les niveaux de dépression et d’anxiété ont augmenté au pays.
Le portail Espace mieux-être Canada et l’application Mieux-être offrent un large réseau de ressources en santé mentale aux Canadiens, selon le premier ministre.
De son côté, le National Comprehensive Cancer Network a annoncé la mise à jour de son thermomètre de détresse, disponible dans plus de 70 langues.
Selon l’organisme, cet outil permet d’aider les personnes à identifier et à gérer les facteurs de stress psychosociaux contre le cancer.
«Le dépistage de la détresse doit faire partie intégrante du traitement du cancer pour tous, partout dans le monde», a déclaré Michelle Riba, docteure en médecine au Rogel Cancer Center de l’Université du Michigan, par voie de communiqué.
Rappelons qu’en juillet dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait prévenu que la pandémie aurait un impact à long terme sur la santé mentale.