Urgences-santé: des moyens de pression dès lundi
Les paramédics d’Urgences-santé de Montréal et Laval exerceront des moyens de pression dès lundi pour dénoncer le manque de personnel qui cause une surcharge de travail.
Les ambulanciers paramédicaux sont dans l’incapacité de prendre leur pause repas au moment convenu faute de personnel, a indiqué le Syndicat du préhospitalier (SP-CSN).
«Urgences-santé refuse catégoriquement les pistes de solution considérées comme les plus efficaces», a souligné le syndicat par communiqué.
Contacté par Métro, le porte-parole d’Urgences-santé Stéphane Smith se dit «conscient de cette pénurie de personnel» qui «n’est pas facile pour les paramédics».
Les représentants syndicaux et patronaux ont discuté vendredi en comité paritaire des horaires des pauses repas. Le SP-CSN déplore qu’Urgences-santé «n’entend pas s’attaquer sérieusement à ce problème».
À compter de lundi, le syndicat appelle les paramédics à prendre leur pause repas au moment prévu, en respect de la convention collective. Le SP-CSN assure qu’il n’y aura «aucun impact sur la santé et la sécurité de la population».
De son côté, Urgences-santé se dit ouvert au dialogue. «Nous souhaitons poursuivre les discussions. C’est notre volonté de régler cette situation. Notre objectif est de donner un bon service aux citoyens, mais aussi de prendre soin de nos employés», a déclaré Stéphane Smith.
Outre le respect des pauses repas, le syndicat demande que «les heures supplémentaires effectuées volontairement soient rémunérées au double» et dénonce «le recours systématique aux heures supplémentaires obligatoires».