Le Jour de la Terre à tous les jours

Le Jour de la Terre soufflera le 22 avril ses dix-huit bougies québécoises avec le souhait que des actions pour l’environnement s’ancrent dans le quotidien des gens.

L’organisme a annoncé mercredi sa programmation qui inclut notamment la traditionnelle plantation d’arbres à Montréal ainsi qu’une grande collecte d’appareils électroniques désuets (téléphones, piles, clés USB).

Si, l’année dernière, le Jour de la Terre avait été marqué par le rassemblement de centaines de milliers de personnes en appui à l’environnement et à la cause étudiante, l’organisme veut revenir cette année à ses traditions en incitant les gens et les entreprises à agir quotidiennement pour l’environnement.

Le vice-président directeur du Jour de la Terre Québec, Pierre Lussier, mise d’ailleurs sur des programmes d’accompagnement de compagnies, sur un système de taxi-partage ainsi que sur la collecte de résidus nuisibles.

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Beaucoup de travail reste toutefois à faire, estime le porte-parole de l’événement Jacques Languirand. «La terre est malade, terriblement, a-t-il déploré. C’est bien ce qui a été fait, mais il en reste tellement à faire.»

D’écolo bouillant à ministre prudent

Au lendemain de l’annonce de Transcanda de lancer l’appel d’offres pour construire un nouvel oléoduc qui relirait l’Alberta à l’est du Canada, le ministre de l’Environnement, Yves-François Blanchet n’a pas voulu dire si le dossier sera étudié par le BAPE.

L’ancien président du jour de la Terre s’est aussi limité à dire que des discussions sont en cours à propos du renversement du flux de l’oléoduc d’Enbridge. «Les enjeux suscitent beaucoup de questions. On va dire oui ou non lorsque la réflexion sera faite», a-t-il dit.