Montréal recevra du 5 au 17 décembre prochain la COP15, un sommet de l’ONU sur la biodiversité. La COVID-19 force l’ONU à déménager l’événement, qui devait se tenir en Chine.
La métropole sera l’hôte de la deuxième partie de la 15e Conférence des parties (COP) de la Convention sur la diversité biologique des Nations unies. La première partie de la COP15 s’est déroulée à Kunming, en Chine, à l’automne dernier. En raison de la situation sanitaire dans plusieurs ville chinoises, l’ONU a finalement opté pour Montréal.
C’est le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique des Nations unies, dont le siège se trouve à Montréal, qui a confirmé l’organisation de cet événement majeur dans la métropole. Même si ce sommet se tient physiquement à Montréal, c’est la Chine qui présidera la COP15.
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a salué la tenue de la deuxième partie de la COP15 à Montréal qui est «une excellente nouvelle». Cela démontre «une fois de plus notre leadership environnemental à l’échelle locale et internationale», a indiqué Mme Plante.
À titre de mairesse d’une métropole verte et inclusive et d’ambassadrice mondiale pour la diversité locale de l’ICLEI, ce serait un grand honneur de tenir cet événement d’envergure à Montréal.
La mairesse de Montréal, Valérie Plante
Valérie Plante se dit prête à accueillir les dirigeants mondiaux «motivés à accélérer la transition écologique pour protéger la biodiversité».
La mairesse a déjà pris la parole à deux occasions lors de sommets de l’ONU sur l’environnement.
La diversité biologique désigne «l’ensemble des espèces et des écosystèmes de la terre ainsi que les processus écologiques dont ils font partie», d’après le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
Le Québec abrite près de 40 000 espèces de plantes et d’animaux sauvages, selon le ministère.