Police, feux d’artifice et foule massive pour le match du Canadien
Une marée humaine rouge et bleue s’est rassemblée aux abords du Centre Bell, à Montréal pour le sixième match du CH contre les Golden Knights, jeudi soir. Police, feux d’artifice, célébrations et des milliers de partisans s’y trouvent pour encourager le Canadien vers une victoire qui leur donnerait accès aux finales de la Coupe Stanley.
Le service de police de la ville de Montréal (SPVM) ne peut définir combien de personnes sont présentes, ils seraient au moins 5000.
Difficile pour la foule d’entrevoir un bout d’écran et donc de savoir ce qu’il se passe réellement dans la partie. Beaucoup se fient aux cris ou huées pour savoir qui attaque ou défend.
Au moins une personne a été interpellée après avoir lancé des feux d’artifice. «Nous notons quelques débordements, mais tout à fait normaux avec une telle foule», explique un agent responsable des communications du SPVM.
Méthodes alternatives de supporters
L’ambiance est survoltée depuis le début de la partie. Des feux d’artifices sont lancés depuis le premier but malgré la foule dense.
La police a même bloqué l’entrée du secteur car la foule était déjà trop nombreuse. Certaines personnes sont notamment montées sur un lampadaire.
D’autres partisans regardent maintenant le match sur un écran installé au restaurant McDonald’s de la rue de la Montagne. Vers 21h45, cette rue se remplissait au point de former une nouvelle foule de plusieurs centaines de personnes.
Partisans inconditionnels
Samuel, originaire de Québec mais amoureux du CH, est confiant quant à l’issue du match et croit que la décision finale se fera ce soir. «Ils vont pas l’échapper, c’est sûr.»
Un peu déçu de ne pas voir les écrans à cause de la foule, il comprend la situation. Il a prévu la parade en écoutant la partie grâce à son speaker portatif.
Marc, Kat, leur fille Mia et leur fils Victor, regardent le match un peu à l’écart sur un écran de téléphone.
La famille originaire de Longueuil s’est un peu éloignée car «c’était trop bruyant pour les enfants». «On voulait vivre l’ambiance mais c’est trop intense», explique le père, qui a vécu le sacre de ’93 alors qu’il avait 15 ans. Le petit Victor, maillot de Suzuki sur le dos et yeux rivés sur le petit écran, avoue qu’il est fan de Nick «parce qu’il sait tout faire, buts, passes et vitesse».